Les Maires de Sévignac

                                                                                                                         

                                                                                                      


 

C’est le 22 février 1790 que la première municipalité de Sévignac fut élue, remplaçant ainsi le général de paroisse qui sous l’Ancien Régime veillait à l’administration de la paroisse

LOUIS PETITBON

 

 

Louis-Laurent Petitbon, natif du village du Loren en Plénée, fils de Laurent et Jacquemine Josse naquit le 15 mai 1778,

Le  citoyen Louis Petitbon de la Ville Morvan devint maire par 115 voix contre une.  Louis Petitbon, titré sieur de la Ville Morvan, c’était un important propriétaire terrien. Il demeurait La Trouée au bourg de Sévignac.

Marié à Anne-Marie Bodin de Broons, il en  eut six enfants :

- Charles Petitbon, né en 1769, décédé en avril 1805 à Dolo, il épousa Henriette Derouillac  dont il eut une fille Louise Petitbon.

-Emmanuelle Petitbon, décédée à l’âge de 15 jours au Quingueul chez Jean Daniel & inhumée  en mai 1775.

-Marie-Victoire Petitbon, née à La Trouée le premier avril 1779.

-Louis Petitbon (cité dans le registre de délibération)

-Louise Petitbon (citée dans le registre de délibération)

-Françoise Petitbon (citée dans le registre de délibération)

Sous le mandat de Louis Petitbon, Sévignac comptait 2190 habitants Rouillac ayant été détachée de Sévignac et proclamée commune.

Une partie de  la population est encore  réticente aux  idées révolutionnaires, aussi, le 26 juin 1791 lorsque la municipalité apprend la fuite à Varennes de Louis XVI et de la famille royale, des mesures sont prises :

« Achat d’un tambour en caisse avec bayer et baudrier de buffler et un drapeau sur lequel était écrit en gros caractère MUNICIPALITE DE SEVIGNAC, et autour : LA NATION LA LOI LE ROI, la devise choisie : VIVRE LIBRE OU MOURIR. »

Au cours de cette cérémonie, la place St-Eloi, est désignée comme lieu de rassemblement des officiers composant l’Etat Major de la commune, vu l’exiguïté de la prison (sic), Amaury David, ancien dragon nommé responsable de cet état majorplus tard, il sera recruté pour aller se battre en Vendée.

« En l’endroit, le citoyen Jean David au chef lieu de cette commune, est  entré et a demandé au conseil s’il vouloit bien lui permettre de battre les bleds au temps de la récolte dans une place appelée vulgairement cimetière de la place St-Eloi voisin de son habitation, ce qui lui a été accordé. »

Une certaine fébrilité règne avec l’amorce de réformes importantes : suppression des privilèges, rédaction des cahiers de doléances…

Le 13 novembre 1791, Louis Petitbon est réélu maire de Sévignac par 43 voix sur 44 votants.

 

 

Pourtant certains facteurs eurent raison du climat ambiant des premiers temps :

D’abord, en  septembre 1792 ce fut le tirage au sort pour aller combattre les ennemis de la jeune République ;  Louis Petitbon, le maire et Julien Allot, officier municipal,  eurent pour tâche de tirer au sort neuf hommes en présence de la gendarmerie de Broons, mais les jeunes gens rassemblés déclarèrent qu’il était inutile de leur parler de recrutement, et  que si l’un d’eux venait à mettre la main dans le chapeau pour tirer son billet, il serait immédiatement roué de coups de bâton. 

Par la suite, à la fin de l’année 1793 une grande révolte se produisit  de nouveau au bourg, et des jeunes gens frappèrent sur l’arbre de la Liberté. A cette  contrariété s’ajouta la fermeture des lieux de culte. Dans l’Ouest de la France un mécontentement guidé par quelques aristocrates vit le jour dans la clandestinité : la chouannerie,  à la tête de l’un de ces réseau : un enfant du pays  -Joseph Picot de Limoëlan, -voir Limoëlan-. 

Une incursion chouanne eut lieu au bourg de Sévignac le 29 juillet 1795. La mise en vente du bien public fut un dernier sujet de discorde car quelques nantis  favorisés par leur situation nouvelle purent se porter acquéreur de terres et biens divers bien souvent  pour des sommes dérisoires. Le sieur maire de la Ville Morvan obtint ainsi pour la somme de 330 livres les masures de l’ancien hôpital St-Armel (voir cimetière dossier Touche-Joubin-Rochereuil)

 

Un procès-verbal de 1791, les notables en place signent

 

 

GEORGES-MATHURIN LECLERC

 

 

 

Sous le Concordat les relations  entre la France  et le Saint-siège s’améliorent, Georges Mathurin Leclerc est alors maire de Sévignac.  Ce n’était pas un inconnu pour les Sévignacais, puisque sous l’Ancien Régime, il avait exercé les fonctions de procureur fiscal à la seigneurie de Beaumanoir Limoëlan. Né à St Jean de Lamballe en 1748, Georges Mathurin Leclerc était fils de maître Georges Mathurin Leclerc et de Anne Rose Lhotellier. Il occupa jusqu’à la Révolution, le poste de procureur fiscal à la seigneurie de Beaumanoir Limoëlan, puis devint ensuite  procureur de la commune. Le 12 octobre 1784, il épousa à Sévignac Anne Laurence Saille, fille de Joseph Saille officier de santé établi à la Guénochais et de Renée Trônnel

C’est au village des Aulnais où Georges Mathurin était propriétaire que ce couple vécut, Monsieur et madame  eurent entre autre deux fils :

-Jean Martin Leclerc né en 1790 et marié à Anne Guitton, ce sont les aïeux de la famille Leclerc de la Guénochais

-Victor Leclerc né en 1804 épousa Marie-louise Lecollinet.

Georges Mathurin Leclerc fut le véritable fer de lance du patriotisme Sévignacais au moment de la Révolution. L’une  de ses premières démarches fut d’aller quérir les objets cultuels de la chapelle de St-Cado, détenus au village des Portes, dans la famille de l’ancien sacristain, démarche prouvant que le nouveau maire était favorable à un certain apaisement.   La municipalité profita de la réouverture des lieux de culte pour donner au sacristain quelques conseils sur l’art de sonner les cloches :

« Le son du glas, n’est pas celui sonné, il faut observer un peu d’intervalles entre chaque son de cloche, excepté lorsque le corps arrive au cimetière. »

Monsieur Leclerc rendit également à la Trouée au bourg de Sévignac, chez la citoyenne Bodin, veuve de Louis Petitbon, ancien maire, son prédécesseur. Il s’agissait cependant moins d’une visite de courtoisie que d’un règlement de comptes, comme il l’explique

dans le registre de délibérations du Conseil municipal en 1798 :

« La somme de 320 francs est insuffisante pour satisfaire aux réparations de des ponts qui existent dans la commune. Considérant que la commune peut trouver une ressource pour remplir en partie les dépenses en question dans le compte qui lui est dû par la citoyenne Marie Bodin veuve de feu Louis Petitbon et ses enfants majeurs : Louis, Louise, Françoise et Marie, lequel Petitbon fut chargé  du dépôt que l’on croît être la somme de 1200 francs appartenant à la commune, le maire et quelques membres du conseil municipale à provoquer et faire rendre le susdit compte, l’examiner, et arrêter en présence ou en l’absence de la ditte citoyenne Petitbon, Louis, Louise, Françoise et Marie ses enfants. »

Georges Mathurin Leclerc fit preuve d’une grande bienveillance à l’égard des Picot de Limoëlan après l’attentat dont s’était rendu coupable Joseph Picot de Limoëlan, sachant que le fugitif était caché au château, il ne manqua jamais de faire avertir la famille lorsqu’une descente de la maréchaussée de Broons se préparait. Le fait d’avoir été jadis attaché au service de ce lieu avait sans nul doute créé bien des liens. C’est le 20 janvier 1826 que Georges Mathurin Leclerc s’éteignit aux Aulnais.

 

 

 

JEAN-BAPTISTE DE CHAPPEDELAINE

 

 

La restauration des Bourbon sur le trône de France en 1815, coïncida avec la nomination de maires acquis à la cause de ceux-ci. 

A Sévignac, c’est Jean-Baptiste de Chappedelaine qui fut désigné afin de succéder à Georges Mathurin Leclerc. Né à Ilifaut, Jean-Baptiste de Chappedelaine, était né de l’union de René de Chappedelaine et de Anne-Marie Le Charpentier du Margat. A la mort de son père, il avait été adopté par monsieur de Limoëlan qui avait dit à son tuteur : « mon ami, vous n’êtes pas riche. J’ai sept enfant (*), il sera mon huitième. »

Il passera ses jeunes années au sein de la chouannerie,  puis épousera la sœur de Joseph Picot de Limoëlan : Marie-Thérèse. Le contrat de mariage est enregistré à Broons le 9 novembre 1801.

La lune de miel des deux jeunes tourtereaux   se déroula à bord du Richmond en partance pour les Amériques  où ils allaient chercher un héritage. Ils étaient accompagnés dans leur périple d’un clandestin qui échappait aux mains de la police de Fouché : L’auteur de la Machine Infernale, Joseph Picot frère de la jeune épousée. Propriétaire de terre à Limoëlan, Jean-Baptiste de Chappedelaine y mourut  à la mi avril en 1840. De son union avec Marie-Thérèse Picot de Limoëlan, naquirent sept enfants, dont nous reparlerons en détail à l’article consacré au lieu de Limoëlan. Le mandat de Jean-Baptiste de Chappedelaine  fut bref, il ne dura que trois ans, en 1829, c’est un certain Mathurin Lécuyer qui lui succéda.

 

 (*) Nous verrons à l’article de Limoëlan la postérité de Michel Alain Picot de Limoëlan.

 

 

 

MATHURIN JEAN LECUYER

 

 

Laboureur à la Guénochais, Mathurin Jean  janvier était né en 1781,  marié à Jacquemine Bertheu il  en eut neuf enfants :

-Mathurin janvier né en 1802 marié à Jeanne Gesret

-Jacques janvier né en 1803

-Jacquemine Mathurin née en 1803 mariée à Pierre Gauven

-Pierre Mathurin né en 1807

-Laurence Mathurin, née et décédée en 1809

-Françoise Mathurin née en 1810 mariée à Julien Bézard

-Jeanne  Mathurin née en 1812, décédée à l’âge de 5 ans.

-Marie Mathurin née en 1817

-Julie Mathurin née en 1822, mariée à Julien Berhault.

Mathurin  mourut le 13 avril 1832, aucun évènement important ne vint troubler son mandat.

 

 

 

OLIVIER MEHEUST

 

 

Olivier Méheust était  maire de Sévignac en 1826 comme en témoigne l’inscription figurant sur la façade du presbytère (voir presbytère).

 Fils de Olivier Méheust et de Jeanne Polin, Olivier Méheust naquit à Jugon  en 1800,  il épousa la petite fille de Louis Petitbon, premier maire de Sévignac : Louise Petitbon.

 Propriétaire à Sévignac, il demeurait l’ancien manoir de Badouard au bourg de Sévignac. C’est sous son mandat qui se prolongea  jusqu’en 1852 que fut réalisé le premier plan connu de la commune.

Il mourut le 21 avril 1854. De l’union d’Olivier Méheust & Louise Petitbon naquirent trois  enfants :

-Marie-Anne Méheust née en 1826

-Louise Méheust née en 1835 ép. Victor Perret

-Marie-louise Méheust née en 1840

 

 

 

JACQUES LEMAZIER

 

 

 Jacques  Lemazier  naquit à Sévignac le 24 mars 1813 au village des Aulnays de l’union de Philippe Lemazier et Louise Laurence Derouillac. La famille Lemazier était présente aux Aulnays depuis le mariage de Nicolas Lemazier en 1724 avec Marie Tronel elle-même native de ce village. Très impliqué dans la vie municipale, cette famille avait pour membres :  Philippe Lemazier père de Jacques, fut parmi les vingt sept personnalités qui rédigèrent le cahier de doléances de Sévignac,  il fut aussi membre du conseil municipal lors de sa mise en place. Jacques Lemazier épousa Françoise Lemazier (*), ils s’établirent au village des Aulnays où naquirent à leur foyer deux filles :

-Marie Lemazier née en 1798, décédée en 1858 mariée  à Jean Frélaut Ducours

-Marie Lemazier née en 1811

C’est à l’âge de 68 ans que Jacques Lemazier mourut, il fut inhumé le 26 janvier 1859, il était propriétaire aux Aulnays, et laissait la municipalité à son beau-frère Jean Frélaut-Ducours

 

(*) Françoise Lemazier était aussi  native des Aulnays

 

 

 

JEAN FRELAUT-DUCOURS

 

 

Jean Frélaut-Ducours...succéda à son beau-père

Jean Frélaut-Ducours naquit à Sévignac le 5 septembre 1834 de l’union de Jean Frélaut sieur duCour originaire de St-Glen & de Marie Louise Lemazier. Il succéda à son beau-frère Jacques  Lemazier  à la tête de la commune de Sévignac.

Propriétaire,  il résidait en sa maison des Aulnais, fraîchement relevée par ses parents. Il fut maire jusqu’en 1860. Sa descendance vécut aux Aulnais jusqu’au début du XXème siècle, on trouvait les dernières Frélaut-Ducours rue du Bac à Paris dans les années 1980.  

 

 

 

 

HENRI DE CARNE TRECESSON (père)

 

 

Henri de Carné Trécesson succéda à Eugène Frélaut Ducours, c’était l’héritier de la Ville-es-Blancs.

Né à Rennes le 14 germinal an X de l’union de Florimond de Carné-Trécesson et de Henriette Le Vicomte de La Houssaye dame de la Ville-es-Blancs.

Le 16 septembre 1832 à Sévignac, il épousa Léonie de Chappedelaine, elle-même native de Limoëlan.

Ainsi que nous le verrons à l’article de la Ville-es-Blancs, ils eurent dix enfants. 

Il mourut  en  novembre 1869 à la Ville-es-Blancs. Son fils Henri lui avait succédé trois ans plus tôt à la mairie

 

 

 

 

HENRI DE CARNE TRECESSON (fils)

 

 

Henri de Carné fils, naquit le 17 janvier 1834 à Limoëlan, il était l’aîné de Henry et Léonie de Chappedelaine. Il épousa Marie Guéhenneuc, mais leur union fut sans postérité.

Il fut élu maire de Sévignac en 1866***,
Auteur d’un ouvrage intitulé « Nous voulons Henry V et nous l’aurons » publié sous le  nom de Mathurin Le Droit de La Ville-es-Blancs en Rouillac.

Henri de Carné  fut confronté lors de son mandat municipal  à deux dossiers majeurs : la reconstruction de l’église et la mise en place de l’instruction obligatoire. Il s’éteignit âgé de 78 ans en 1912 au château de la Villes-es-Blancs Maire de la commune durant 43 ans,  il fut également conseiller général du canton de Broons, puis en octobre 1880, il succéda par 276 voix sur 487 au sénateur des Côtes du Nord monsieur Allénou. Elu comme conservateur monarchiste, il siégea sur les bancs de la droite dont il devint le président en 1903. Il vota contre les lois sur  la liberté de la presse en 1881, et contre le rétablissement du divorce 1884,....

Réélu en 1885, 1893 et 1903, il a représenté en tant que secrétaire la droite dans le bureau du Sénat pendant plusieurs années.

Au Luxembourg,  il prit très souvent la parole dans les discussions économiques et agricoles, et est également intervenu sur la loi de l’enseignement primaire.

Ses obsèques eurent lieu le 26 janvier 1912 en présence d’une foule nombreuse.  Parmi les nombreux discours prononcés en cette journée, voici un extrait de l’un d’entre eux :

« Le département des Côtes du Nord, le canton de Broons, votre très chère commune de Sévignac, garderont pieusement le souvenir d’un sénateur, d’un conseiller général, du maire qui en toutes circonstances s’est montré l’intelligent défenseur  de leurs droits et de leurs intérêts. Je n’en veux pour preuve que l’émotion que je lis sur tous ces visages. »

 

 

LES ELECTIONS

 

Résultat des élections municipales de 1884

Henri de Carné        : Maire                  (17 voix)

Frélaut-Ducours      : premier adjoint   (17 voix)

Gesret de Nancollet : deuxième adjoint (17 voix)                          

 

 

Résultat des élections municipales du 10.5.1908

Henri de Carné       : Maire                    (17 voix)

Georges de Launay : premier adjoint   (17 voix)

M. Guitton               :deuxième adjoint   (17 voix)

Conseillers :

M.A Gesret ;L.Gesny ; Lécuyer ;       Lemercier ;

Leffondré ;  J. Gesny ;   M. Guitton ;  M.Gesret ;

M. Gaultier ; Réhel ; Mallet ; Pestel ; Desriac ;    Douais ; Clément : Œillet ;  Moizan ;   Gaunier ;

 

 

                       

 

 

 

GEORGES DE LAUNAY

Georges de Launay avait succédé à Henri de Carné en 1912. Marié à Marie Euslalie de Chappedelaine de la Beschardière, il  dota la commune de Sévignac de l’électricité. C’est aussi lui qui inaugura la stèle commémorative à l’angle de la rue du Lavoir. 

Georges de Launay brigua un nouveau mandat en 1925, mais les choses n’allaient pas se passer comme il le pensait. Déjà cette même année, c’est le radical socialiste Gaston Doumergue qui a été élu à la présidence de la République. 

Comment  une situation qui paraissait immuable aurait elle bien pu changer, certes le conseil municipal était jusqu’à présent composé de grands propriétaires terriens mais, de quoi donc les Sévignacais auraient ils eut à se plaindre. Hélas, les jeunes ont été amenés à voir du pays durant la guerre, comparer leur situation, et ce jour d’élection tout fut bouleversé. Georges de Launay fut battu par le jeune boulanger de Sévignac Célestin Leclerc. Jamais il ne pardonna à Louis de Chappedelaine son beau-frère, d’avoir apporté son soutien à son jeune adversaire au point de lui interdire de rendre visite à madame de Launay sa sœur, lorsque celle-ci trépassa à la Beschardière

 

 


CELESTIN LECLERC

 

Célestin Leclerc naquit au bourg de Sévignac le 5 juillet 1895 de l’union de Célestin Leclerc, boulanger, et de Marguerite Hamonic. Marié à Magdeleine Briand de Tressaint en 1930, il en eut deux enfants : Renée qui devint commerçante à Broons, où elle réside encore aujourd’hui, et  Michel qui fut dans l’enseignement à Dinan. La famille Leclerc dont était issu Célestin Leclerc descendait d’Alain Leclerc originaire de Plestan, et marié à Sévignac le 6 juillet 1607 à Ollive Roussel.

 Célestin Leclerc fut boulanger tout comme son père,  et il bénéficia des conseils du docteur Cochet, lui-même élu maire de Broons, ainsi que de l’appui public du sénateur Louis de Chappedelaine, beau-frère de Georges de Launay. C’est par 335 voix contre 236  à son adversaire qu’il fut élu. Le 17 mai 1925, le conseil municipal se mit en place, et c’est également un commerçant qui fut choisi comme premier adjoint : Maurice Després.

c'est sous son mandat qu'il fut procédé à l'électrification de la campagne Sévignacaise ainsi qu'au goudronnage des routes, il est également l'un des co-fondateurs de la Coopérative agricole de Broons

C’est le 2 janvier 1971 que Célestin Leclerc s’éteignit. 

A gauche Maurice Després, au centre madame Leclerc et à droite Célestin Leclerc

 

DECES DE M. CELESTIN LECLERC

4 janvier 1971-La population de Sévignac a appris avec regret samedi dans la matinée le décès e son maire Célestin Leclerc, enlevé à l’affection des siens à l’âge de 76 ans. M. Leclerc est né le 5 juillet 1895 à Sévignac, mobilisé vingt ans plus tard dans l’infanterie, il fut grièvement blessé le 2 juin 1918 aux environs de Soissons.  Reprenant ses anciennes activités de boulanger, il multiplia  les initiatives  sociales et les responsabilités  civiques tant dans sa commune que dans son canton. Elu maire dès l’âge de 30 ans, il fut ensuite conseiller d’arrondissement  puis conseiller général. Outre ses activités politiques, il fonda la coopérative agricole du canton de Broons,  où il fut administrateur de la caisse régionale de St-Brieuc, relança le comice agricole du canton. Au sein de sa commune,  il fut président des anciens combattants, président de l’amicale laïque, membre du bureau d’aide sociale. Croix de chevalier deu Mérite Agricole, Médaille d’Honneur de vermeil des collectivités locales qu’il reçut des mains du Président Pléven, croix de chevalier de la légion d’honneur qui lui fut remise par le colonel Le Héragat le 12 janvier 1969, médaille d’or départementale  et communale en 1970. Ses obsèques se sont déroulées à Sévignac en présence d’une nombreuse assistance. Des personnalités venues de tout le département assistaient aux obsèques : MM Rouxel, député, maire de Ploubalay, Le Coq, président de la C.R.CA, James, Cosson, Le Guyader, administrateurs  de la  C.R.CA ; MM. Piriou, Giret, Le Pousot, représentant la direction de la C.R.CA, M. Gelard, directeur de la coopérative agricole  et M. Moulin, le président de la C.R.CA Broons et de la coopérative agricole. M. Pinard, directeur de la Mutualité sociale agricole, M. Douard, conseiller général du canton, M. Bournot, percepteur de Broons, et M. Aubin, receveur des P .T.T. M. M Le Balch et Thouroude, ingénieurs T.P.E de Broons, M. Cochenec, de la brigade de Broons, MM. Godin et Després adjoints ainsi que le conseil municipal. Après la messe célébrée par l’abbé Robert et l’abbé de la Cochetière, l’éloge funèbre du défunt a été prononcée au cimetière de Sévignac par M. Després, adjoint et M. Le Coq président de la C.R.CA des Côtes du Nord.

 

 

 

MAURICE DESPRES

Maurice Després, était lui aussi commerçant quand il fut élu maire de Sévignac. Fils de Elie Després et Célénie Henry commerçants rue  du Manoir.  Marié à Yvonne Buard de Trémeur, c’est d’abord rue du stade, à l’emplacement du restaurant, que le couple tint une épicerie, puis, plus tard, à l’aube des années soixante dix, ils furent s’établir à Broons.

Réélu maire à cinq reprises, il fut aussi pour deux mandats conseiller général du canton de Broons. 

A Sévignac, son bilan est lié au remembrement, à l'aménagement du premier lotissement: celui des Jardins, à la création du foyer-logements pour personnes âgées il fut aussi l'un des signataires de la création de la communauté du Pays du Guesclin. le 20 décembre 1993

 

En 1990 il ratifie l’adhésion de Sévignac à la communauté des communes du Pays du-Guesclin. 

C’est en 2001 que Maurice Després a décidé de passer la main après trente ans de bons et loyaux services et se retira auprès du bourg de Trédias. 

 

 

YVON BERHAULT

 

Yvon Berhault  est technicien dans le secteur de l’environnement, il a présidé cette année 2004 à l’inauguration de la nouvelle mairie sise rue des Ecoles

Né à Broons, c'est en 2001 qu'Yvon Berhault*** fut désigné à la tête de la commune de Sévignac. 

Ingénieur hydrologue, on lui doit l'aménagement d'un sentier botanique, la rénovation du moulin de la Ville-es-Brets, ainsi que celle du lavoir de Cache-Grain  la dénomination des rues du bourg et la  numérotation des habitations. 

Sous son premier mandat que  s'est achevé le lotissement des Camélias, et sous son second mandat, l'actuel, qu'à eu lieu l'aménagement d'un lotissement privé: les Jardins de Nancollet.  

Vice président du District de Broons, il est aussi l'auteur en 1989 d'un ouvrage: «Contraintes et potentialités de l’écoulement fluvial en Bretagne. Essai de modélisation des basses eaux»

 

**famille originaire du village de Préauchat à Rouillac

 

 

                                                                                  

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