La Grange aux Moines

                                                                                                                         

                                                                                                      


 

 

 

 

Les moines de Boquen reçurent de Rolland II de Dinan en 1260, la grange que celui-ci possédait dans le quartier de Sévignac, dit de Pengar. (*)

(*) Les Dinan avaient conservés du bien à Sévignac, un acte de l‘abbaye de Léhon en 1557 estime que « Sévignac vault huict mynes froment. »

 

En 1273, Geoffroy Thibaud abandonne aux moines les droits qu’il avait sur un terrain situé entre les Granges et la « villa » de Pengly.

A la fin du XVème siècle lorsque fut instauré le régime commendataire, l’abbaye de Boquen se dépeupla, et on peut supposer que les moines cessèrent de vaquer à l’exploitation de leur domaine.

 Le 27 mai 1791, la Grange-ès-Moines fut vendue comme bien national au mineur L.-François Lorgeril pour la somme de 12.100.l. Presque tous les bâtiments ont été reconstruits.

 

« En 1785, un homme inconnu, se disant de Paris et matelot, ayant été environ treize mois  aux hopitaux, décéda à la Grange aux Moines ».

 

Lors de la Révolution, on relève une victime comme le dénonce le registre des décès :

« Fut fait mourir à la Grange aux Moines, aux environs des 9 ou 10 heures du soir par une troupe de chouans armés, Louis Lehérissé, maréchal-ferrant »

 

19 février 1903- Rentrant de la grand-messe de Dolo vers une heure de l’après midi dimanche dernier, madame veuve P. du village de La Grange aux Moines en Sévignac, en ouvrant son armoire, constata de suite que celle-ci avait été ouverte et fouillée. Un porte-monnaie contenant deux billets de banque, l’un de 100 F., l’autre de 50 F. & 200F. d’or…vide. Les soupçons se portèrent sur son domestique, nommé L. originaire de Saint-Glet, qui était resté chez seul  à la maison pendant la messe. Celui-ci nia d’abord être l’auteur du vol, puis pressé de questions par madame P., il retira de sa poche les deux billets et une pièce de 20 F.  qu’il jeta par terre déclarant que c’était tout ce qu’il avait pris…

 

Linteau à accolade à la Grange aux Moines, en dessous on devine l’amorce d’un cintre, laissant supposer que cette fenêtre grillée surmontait une porte cintrée,  ceci afin de mieux éclairer l’intérieur de la bâtisse.

 

 

 

Remise à porcs au village de la Grange aux Moines

 

 

 

Familles présentes à la Grange aux Moines 

-Quinquenel  1700-1770 (un avocat en 1730)

-Orieux          1770

-Davy             1770-1780

-Roussel         1770-1820

-Gesret         1810-1820

-Pringault   1810-1820

-Guitton        1820-1830

-Douais        1820-1840

-Lejeune 1820-1870 (métairie de la Grange aux Moines)

 

La famille Lejeune :

Louis Lejeune, originaire de Dolo se maria à Jeanne Lucas du Gué au Bastard et vint s’établir charpentier

au Quingueul. C’est le 12 mai 1820 qu’il décéda dans ce village à l’âge de 70 ans, il s’était marié trois fois.

Joseph, issu de son second mariage avec Jeanne Lucas vit le jour au Gué  au Bastard en 1784, mais vint s’établir à Pengave, Hélène Douais sa femme étant de ce village. 

A la génération suivante nous retrouvons Jean-Marie Lejeune et son épouse Adelle Samson, laboureur et ménagère  à la Grange aux Moines. 

De leur union naquirent:

Jean Marie Lejeune  en 1863, marié à Marie Gesret,  parents de Eugénie Lejeune, évoquée à l’article de Quéméné, et

 Ange Marie Lejeune né en 1871, marié à Marie-louise David, parents   de Léontine Lejeune mariée à Eugène Godin du Quingueul, 

Marie-louise  Lejeune mariée à Ange Marie Desriac (Noday à Trémeur) & Yves Lejeune marié à Angèle Haguet.

 Les descendants de cette famille sont présents tant à Quéméné qu’au Quingueul en Sévignac,  ainsi qu’à Trémeur & Broons.

 

 

 

 

 

« Maîstre Jacques Bellanger, Sieur de la Chenaye et Demoiselle Françoise Lecorgne son épouse, tiennent une pièce de terre appelée le Champs Bruloux contenant cinq  quart de journal et cinq cordes, joignant du bout  d’orient à terre de la Métairie des Granges, de la Ville-Blanc, du midy au chemin qui conduit de Broon à la Grange aux Moines, d’occident au Champt Duchesne de François Gaultier, et du nord à terre de Guillaume Ratier… » 

Aveu de 1756

                                          

 

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