Des
études ont mis en évidence qu’un
certain nombre de lieux désignés Milia étaient situés au bord
d’une rivière, Millia
n’échappe pas à la règle, puisque non loin de là coule la rivière
Rieule, qui sépare Sévignac de sa voisine Plénée.
Jean-Yves
Le Moing dans son ouvrage « les noms de lieux bretons de Haute
Bretagne » explique :
« L’existence,
soit d’un moulin, soit d’une route limite de commune, donc ancienne
prouve l’importance du lieu en question. ».
En retournant sur Plénée-Jugon,
à haureur du village du Cloître, nous sommes en présence de la voie
romaine dite le chemin de l’Etrat.
|
|
Familles
présentes à Millia :
-Bardoul
1500-1660
-Leborgne
1630-1690 (maison de
Milia)
-Chavisé 1680-1700
-Gauven 1690-1700 (Desssus Millia)
-Felin
1690-1695 (maison de Milia)
-Douare 1695 (origin.Eréac serviteur chez M.Chavizé)
-Cillart 1720-1725
-Labbé 1720-1820 (Maison de Millia)
-Gesret 1730-1790 (Miliac)
-Gicquel 1740-1750 (Miliac)
-Legac 1730-1740
-Bernard 1745
-Durand 1750-1760
-Réhel
1760-1770
-Duault
1760-1780 (métairie le Miliard)
-Gillard 1810-1830
-Josse 1830-1840
|
au
bourg de Sévignac en 1756; Renée Guillemette Plesse née en 1757 à Plénée,
morte en 1759 à Plénée ; Marie Ange*** Plesse née en 1758 à
Plénée, mort à Quihériac en 1758 ; Françoise-Jullienne Plesse
née en 1760à Plénée ; Claude François Plesse né en 1762 à Plénée ;
Louis Amateur Plesse né en 1763 à Plénée.
-Marie-Ange
Plesse est aussi dit Ange Marie (voir Quihériac)
|
|
La
famille Briens :
Jean
Briens naquit à Plénée en 1811, de l’union de René et Rose Després.
Laboureur
à Sévignac, il avait épousé Claire Bougault dont il eut huit enfants :
Elie
en 1848 ; Constant en 1850 ; Eugénie en 1852 ;
Marie-Ange en 1854 ; Aimée en 1857 ; Frédéric en 1859 ;
Marie- Léon en 1861 ; Louise en 1862.
C’est
au village de Miliac, où il était établi que Jean Briens décéda
l’année 1883. Ses descendants
étaient présents à Millia, le bourg et le Priory.
|
La
famille Plesse:
François
Plesse, naquit à Plénée le 10 avril 1716 de l’union de
Maistre François Plesse,
avocat à la Cour de Rennes
et Demoiselle Jeanne Urvoit,
Sieur et dame de Saint-Mirel.
François
Plesse était lui-même sénéchal de la Moussaye
et avocat au Parlement de Bretagne,
il était marié à Renée Lemoine dont il eut treize
enfants:
Marie-Anne
Plesse née en 1747 à Plénée ; Vincent Plesse né en 1748 à Plénée ;
Jean-Baptiste Plesse né en 1749 à Plénée, mort à Plénée en 1750;
Renée Claude Plesse née en 1750 à Plénée, morte à 6 semaines à
Miliac; Marie-Françoise né en 1752 à Plénée; Pierre Julien Plesse né
en 1753 à Plénée ;
François-René Plesse né en 1754 à Plénée; Guillaume Rolland
Plesse né en 1756 à Plénée, mort au bourg de Sévignac en 1756; Renée
Guillemette Plesse née en 1757 à Plénée, morte en 1759 à Plénée ;
Marie Ange*** Plesse née en 1758 à Plénée, mort à Quihériac en
1758; Françoise-Jullienne Plesse née en 1760à Plénée; Claude François
Plesse né en 1762 à Plénée;
Louis Amateur Plesse né en 1763 à Plénée.
-Marie-Ange
Plesse est aussi dit Ange Marie (voir Quihériac)
|
|
C'est
surtout à partir de la fin du 18ème siècle et au cours du 19ème siècle
que l'on a construit des bâtiments collectifs pour le lavage du linge.
A cette époque, presque tous les villages se sont équipés de lavoirs.
On a construit les lavoirs à partir du moment où on a compris la nécessité
d'avoir une bonne hygiène. Cette construction s'est accélérée après
l'épidémie de choléra de 1849.
Le
lavoir a besoin d'eau : on choisit un lieu près d'une source, d'une
rivière ou d'une fontaine. La construction était ainsi moins coûteuse.
On choisissait l'endroit le plus proche du village, pour éviter de trop
grands déplacements aux lavandières.
C'était
la commune qui décidait de construire les lavoirs. Elle demandait
conseil à un architecte. Pour ne pas engager de grosses dépenses, la décoration
était rare. Les plus simples sont aménagés le long d'une rivière.
Souvent à ciel ouvert, ils sont parfois recouverts d'un simple toit
soutenu par des piliers.
On
trouve aussi des bâtiments rectangulaires ou circulaires recouverts :
le bassin est au centre.
Il
y a enfin le lavoir à impluvium : le bassin au centre est alimenté en
eau de pluie grâce à son toit incliné.
«Les
grandes buées», concernaient le linge blanc. C'était le moment le
plus dur. Le temps de lavage était beaucoup plus long, environ 3 jours
et de ce fait tout le monde s'entraidait.
Il
y avait 3 grandes étapes : Pour essorer un drap, par exemple, les
laveuses se mettaient à deux, elles pliaient celui-ci, le
tordaient en tournant chacune dans un sens différent.
|
Les
seigneurs de Millia :
Armes
Bardoul
Armes Leborgne
Bertrand
Bardoul est donné seigneur
de «Milica»
en 1428. Amaury Bardoul, cité dans un acte en 1514 est dit seigneur de
Millia, Thomas Bardoul son fils épouse Dlle Guillemette Guillaume.
Jehan fils de
Thomas et Guillemette Guillaume est cité dans un aveu le 10 mars 1591, Sieur
de la Ville es Rousseaux, il est aussi le père de
Charles. Charles Bardoul né
le 6 octobre 1551 est marié à Louise Martin, ils auront un fille
Gilette, et un fils Louis*** qui épousera Julienne du Margaro et dont
la postérité sera présente à Milia jusqu’en 1660. ***
Gilette
dont il est mention ci-dessus Christophe Leborgne, Sieur
de la Maison Neuve. De leur union naîtront sept
enfants :
Jean
en 1627 *** ; Laurent en 1632;
François en 1634; Julien en 1636;
Jeanne en 1638 ; Regné ***(Sr des Jardins),
en 1640, ce dernier épousera le 23 juillet 1680 Françoise
Rondin de Saint-Aaron dont il aura trois enfants:
Jeanne née en 1680, Françoise née en 1682 et Laurence née en
1685.
***
en 1648 Louis Bardoul Sr
de Launay-Miliac parait dans un aveu rendu au
marquis de la Moussaye avec prééminences.
***Une
branche bâtarde nous est connue à travers la famille Demillia, dont
Rolland qui vécut au début du XVIIème siècle et eut trois enfants.
***Jean
Leborgne, Sieur de La Maison Neuve
& son frère René, Sieur des Jardins,
paraissent dans un aveu en 1680
«écuyer
François Le Mintier, sieur du Chesnot et de Millia, âgé de 80 ans,
inhumé le 18 novembre 1703 en présence de Dlles Laurence et Renée Le
Mintier ses filles, Jean Leborgne, Sieur de La Maison-Neuve, écuyer René
Leborgne, Sieur des Jardins. »
|