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-breton :
pen celli
(Début
du bocage)
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C’est
sans nul doute lors des défrichements entrepris pendant
les XIIème et XIIIème siècles que ce hameau a prit son nom, le
bocage faisait alors un pendant aux champagnes, les champs ouverts. Les
environs étaient placés sous la juridiction de l’abbaye de
Boquen, d’où nombre d’avantages qui
incitèrent
une population de plus en plus nombreuse à venir s’établir
dans les parages.
Une
charte datée de 1273 évoque
la
villa de Pengly, sans doute subsistait il un reste de
domaine gallo-romain, ce que
viennent accréditer les traces repérées lors de prospection aérienne
au-dessus de Pengly.
Comme
nous l’avons vu, l’origine de Pengly provient des termes pen celli.
D’ailleurs en breton, Sévignac devient Seviniec et Rouillac, Rulliec.
D’après nombre de linguistes, parmi lesquels Claude Bourel, le breton
fut parlé jusqu’au XIIème, voir jusqu’au XIIIème siècle dans un
territoire de plusieurs lieues
carrées de superficies englobant les localités de Trébédan,
Yvignac, Broons, Tréfumel, Plumaudan, Sévignac, Saint-Juvat et Plélan
le Petit.D’ailleurs, la terminaison en ac d’un certain nombre de
localités : Sévignac, Rouillac, Eréac, Yvignac, est dû à
l’influence
de la langue bretonne.
Dans la partie romane, ces localités ont
évolués en –é : Liffré, Sévigné…
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Dans les cartons des archives départementales, on évoque la
famille Gauven de Penguily : le 11 novembre 1529 Jehan Gauven, on
rencontre aussi en 1599 Jacques Durand & Roberde Millia dans un aveu
à Penguily, et en 1634
Jacques Gauven fils de Guillaume du village de Painguily, en 1627,
Olivier Lemercier fils de maître Jean et de Perrine Petit est cité à
sa maison de Penguily et pour le « Clos Fontaine » qu’il
possède près de Penguily.
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Porte
ancienne à Pengly
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La
famille Botrel
-Jean Botrel mort à la Guénochais le 10 avril 1753 à
l’âge de 80 ans avait épousé Guillemette Botrel en 1676 à la
chapelle Ste Catherine.
Longtemps, la famille Botrel vécut à
Pengly,
cependant en
1765, Laurent Botrel descendant de Jean évoqué ci-dessus,
demeure avec sa femme Jeanne Allain au village de la Douve.
Aujourd’hui, c’est à la Métairie des Aulnais, que l’on trouve
les héritiers de cette famille dont une branche s’est un temps établie
aux Aulnays, ainsi qu’à Mauny.
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Pengly :
le café épicerie
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Pengly :
le café épicerie
QUI N’A
BU CIDRE
A PENGLY
N’A RIEN
BU DE BON DE SA VIE
A CE GAI
RENDEZ-VOUS
AMIS
ALLONS Y TOUS
VIVE
LE VIN CLAIRET
DE CE
JOLI CHALET
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La
famille Gesret de Pengly
Jean Gesret né à la Vigne le 27 décembre 1736 épousa Marie
Botrel de Pengly le 5 février 1736 à Sévignac. Ils eurent dix enfants parmi lesquels Jean né en 1772 et dont descend
l’actuel libraire de Broons ainsi que
François né en 1779 marié à Mathurine Lecollinet.
L’arrière
petit-fils de François Gesret & Mathurine Lecollinet s’appelait Célestin,
il naquit en 1872 et épousa Françoise Troyard de Mégrit. Leur
descendance est aujourd’hui présente à Pengly, le Traversain, et au
Menu Bois en Trémeur.
La
famille Gesret de Pengly
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La
famille Després
Fils de Jacques & Françoise Biseul du Loheu à Plénée,
Jacques Després était laboureur, il s’éteignit âgé de 80 ans le
29 novembre 1887. Marié à Catherine Bazin, Jacques était le père de
huit
enfants parmi lesquels
Rosalie née en 1846 qui épousa
à son tour Jean-Louis Haguet, & Jacques né en 1856. Ce dernier épousa
Léonie Derouillac en 1884, et de leur union naquit Eugène lui-même
marié à Marie Guéret.
C’est à Pengly, et également à Broons que nous trouvons la
descendance de cette famille. ***
***François, fils de Jacques & Françoise
Bizeul, avait un frère frère prénommé Jacques, ce
dernier épousa Thérèse
Allot (voir Bourg de Sévignac)
« Maître Jean Lemercier, âgé
d’environ 40 ans, inhumé
le 2 novembre 1680 en présence de Françoise Bézard sa belle-mère,
Anne Lemercier, Pierre et Mathurin Lemercier, ses frères. »
« Missire Jean Lemercier, âgé
d’environ 68 ans, décédé à Pengly, inhumé le 19 août 1692 en présence
de Maître Laurent Lemercier son frère, Pierre Lemercier son neveu,
Catherine et Gillette Lemercier
ses nièces. »
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La
famille Lemercier
-Maître Olivier Lemercier naquit à Broons en 1589 de
l’union de maître Jean & Perrine Petit, il épousa Marguerite
Duboys et possédait du bien à Pengly : le Clos Fontaine. L’un
de ses descendants prénommé Mathurin naquit à Kerbras en 1754, il épousa
Françoise Mauny de Trouvra où il fut se fixer.
Un Lemercier était au cours du XIXème siècle maréchal-ferrant à Trouvra. On trouve
les membres issus de cette famille tant à Trouvra qu’à Broons.
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La
famille Bouvier
-La famille Lebouvier de Sévignac, connue depuis le
début du XVIIème siècle à travers Guillaume Lebouvier & Rollande Joubin, s’est un temps établie à
Langourla.
François Bouvier né en 1837 à Langourla épouse en 1859 Marie Clément,
l’un de leurs enfants :
Jean-Marie Bouvier né en
1867 contracta mariage en 1894 avec une jeune femme de Pengly :
Jeanne Marie Ruellan. Famille
aujourd’hui présente aux Aulnais, aux Champs Daires et à Trémeur,
Trédias et Broons.
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1682
A.M. LEMERCIER
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Pengly :
1730
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F :
PAR.FRANCOIS RENOUVEL
&
MARIE BOTREL 1826
Mariage
en 1904 de Célestin Gesret & de Françoise Troyard
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La
famille Berthreu
Le 14 avril 1813 mourrait à Pengly Mathurin Berthreu. Il était
originaire de Mégrit, marié à Jeanne Hesry, leur fille Jacquemine vit
le jour le 30 septembre 1782 à Pengly.
Jean
Berthreu, fils de Jacquemine épousa Anne Réhel de Trémeur,
laboureur et ménagère, ils étaient établis au village de la Noë, et
eurent pour fils Célestin lui-même uni à Catherine Gesret. Leur
petite fille Eugénie naquit à Pengly, elle épousa Aimée Guérin de
Beaujardin, elle vit
actuellement à Broons.
Porte
cintrée à Pengly |
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Comment
se transmet une maison :
La
maison ci-dessous fut érigée en 1665 par Gilles Lemercier. Ce dernier
naquit le 30 janvier 1617 et épousa Maurye Robert dont il eut un fils
prénommé Laurent
lui-même né en 1654 et marié à Jeanne Rouxel.
C’est
en janvier 1689 que Laurent Lemercier trépassa, laissant notamment une
fille baptisée Yvonne (1682-1738), laquelle contracta alliance avec
Jean Nouël, dont Pierre Noël, né à Dolo
et marié à Jeanne Gesret.
De
l’union de Pierre Noël & Jeanne Gesret naquit un fils :
Guillaume Noël marié en 1769 à Angélique Huquet.
Marie
Noël, fille de Guillaume & Angélique Huquet, fut portée sur les
fonts baptismaux le 28 septembre 1783, en 1809, elle épousa Louis
Gesret de Trémeur, dont elle eut une fille et un fils.
Jeanne
Gesret née à Trémeur en 1814, avait
17 ans quand elle fut mariée à François Gesret,
elle en eut un fils prénommé
Julien
en 1841, celui-ci épousa en 1864 Céleste Davy dont il eut un fils :
Célestin Gesret.Célestin naquit en 1872, en 1904, il épousa
Françoise Troyard de Mégrit, dont il eut quatre
enfants, parmi lesquels Paul décédé
en 1972,
lui-même marié à Jeanne Gesret de Trémeur.
Rémi,
leur fils épousa en 1969 Maryvonne Mordel de Dolo, ce sont les actuels
occupants de la maison Lemercier.
Jean Gesret, fils de Louis et Marie Noël,
et frère de Jeanne épousa
Marie Guinard du Menu Bois. Leur descendante habite la maison qu’ils
firent construire dans ce village de Trémeur.
La
maison Lemercier à Pengly
avec
porte cintrée et ses fenêtres moulurées (détail ci-dessous)
GI(LLES) LEMERCIER :
1665
Face
à cette vieille maison était
une grange avec au fond une pièce d’habitation. Philomène Calmay
épouse Jean Berhault y vécut ses dernières années.
Auge
à Pengly
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LE FILAGE
L'objectif
de la filature et du traitement qui la précède est de transformer les
fibres simples en fils de longueur continue, solides et utilisables. Les
procédés appliqués aux fibres varient selon le type de fibre. Le
coton, la laine, le lin, le jute et les autres fibres naturelles sont
filés de différentes façons ; la laine peut être filée de deux façons
différentes et produire des fils de propriétés différentes.
Dans
le cas des fibres naturelles, le traitement comporte généralement
plusieurs phases : ouverture, mélange, cardage (et dans certains cas
peiLE FILAGEgnage), étirage et boudinage.
On
obtient ainsi le matériau qui alimentera le métier à filer.
La dernière étape est le
filage lui-même. Avant la mécanisation, le filage était fait à la
main avec un fuseau et une quenouille.
La quenouille était un baton sur
lequel on attachait une balle de fibres à filer et que la fileuse
tenait dans la main gauche ou fixé à la ceinture.
Le fuseau était une tige conique plus
petite qui, en tournant sur elle-même, assurait la torsion du fil. Le
fil s'enroulait au fur et à mesure sur le fuseau.
Le rouet, importé d'Inde au XIIIe ou
au XIVe siècle a amélioré le filage manuel.
Le fuseau était placé à
l'horizontale sur un rouet actionné par une pédale et produisait un
seul fil. Deux filages étaient nécessaires pour obtenir un fil très
fin. Le filage manuel est encore la principale méthode utilisée dans
de nombreux pays en voie de développement.
En Angleterre, l'invention du métier
à filer par James Hargreaves en 1764, celle de l'étireuse à rouleaux
par Richard Arkwright en 1769 et celle du renvideur automatique par
Samuel Crompton en 1779 ont révolutionné l'industrie du coton.
Le métier à filer permettait de
filer plusieurs fils en même temps et l'étireuse, grâce à son système
de rouleaux, permettait d'étirer les mèches. Dans le renvideur
automatique, les broches, placées dans un cadre mobile, permettaient de
contrôler la tension de filature et de fabriquer ainsi des fils plus
fins. Bien que ces procédés soient maintenant dépassés, sauf pour
quelques broches de renvideurs qui fonctionnent encore aujourd'hui, les
principes généraux de la filature de coton n'ont pas changé et
comportent toujours les phases d'ouverture, de cardage et de peignage,
d'étirage, de boudinage et de filage.
Pour les fibres synthétiques, les
filateurs ont d'abord essayé d'utiliser les machines existantes. Ainsi,
s'ils filaient le coton et utilisaient des métiers à filer classiques,
ils devaient nécessairement être alimentés en fibres synthétiques
ayant une longueur de brins compatible avec ces équipements.
Pour faire face à la
diversification imposée ces dernières années par l'apparition d'une
multitude de nouvelles fibres synthétiques, de nombreux
perfectionnements ont été apportés aux métiers à filer. Il existe
ainsi aujourd'hui des métiers à filer qui ne sont utilisés que pour
les fibres synthétiques.
Un grand nombre des techniques de
filature actuellement utilisées pour les fibres synthétiques ne sont
toutefois que des modifications et des simplifications des techniques
traditionnelles.
Les fileuses de Pengly
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La
famille Derouillac:
A l’article de Bourgneuf, nous avons évoqué les origines de la
famille Derouillac et laisser Olivier Derouillac, fils de Mathurin &
Gilette Lemercier. Olivier épousa Pétronille Després de Pengly,
village dans lequel il s’éteignit le 8 septembre 1771. Trois
enfants virent le jour à leur foyer : Perrine &
Mathurin nés en 1726 & Guy Jean né en 1728. Ce dernier épousa
Louise Beaudet dont il eut un fils prénommé Pierre. Pierre Derouillac mourut à Pengly
le 3 mars 1810, il y était cultivateur et avait épousé Françoise
Gaultier dont Guy, né le 29 mars 1797,
laboureur à Pengly qui
épousa Perrine Guitton de la Bouillère le
5 février 1828
Mathurin épousa Henriette Sauneuf d’où Joseph né en 1759 au
bourg, l’un des rédacteurs du cahier de doléances de Sévignac lors
de la Révolution.
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La
famille Gaultier :
Nous
avons laissé à l’article de St-Cado François
Gaultier et Anne Durand. Leur fils François vit le jour le 9 novembre
1724, marié à Françoise Lecollinet,
c’est au Chauchix-Madeu qu’il mourut en 1777. Jean Gaultier,
fils des précédents naquit le 18 avril 1757, marié à Marie-Anne
Lemazier, il eut pour fils Jean.
Jean
Gaultier, fils de
Marie-Anne Lemazier vit le jour
le 2 fructidor an VII, laboureur, il était veuf de Jacquemine
Nepvoux quand il épousa en février 1820 Anne Berhault du Bosjosse. A
leur tour, Jean & Anne Berhault furent parents d’un fils prénommé
Prosper.
Marié à Augustine Lebras, Prosper était le père
de Alfred tué accidentellement à Pengly en 1927 (voir ci-dessus) et le grand-père de Marianne épouse Samson. |
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Les
matronnes:
Victorine
Donne, née vers 1867 épouse
de Jacques Gesret habitait le
hameau de Pengly, elle
exerçait la de
matronne.
Marie-Louise
Lefeuvre dite « la Feuve » était également matronne
à Pengly.
Marie-Louise
Lefeuvre
Née
à Plénée le 7 août 1878, elle épousa d’abord Elie Boyer, puis
devenue veuve, elle se remaria à Eugène Clément. Elle assista à
maints accouchements, dont ceux de ses petits enfants.
Marie-Louise
Lefeuvre mourut en 1955. Adèle Botrel
épouse d’Ange-Marie Leclerc, exerçait au bourg, Jeanne Fainan
épouse de Mathurin Berhault de la Touche-Margaro opérait sur
son secteur.
D’abord
connue sous le nom de ventrières, les sages-femmes bénéficiaient dès
le haut moyen âge d’une reconnaissance, comme les lavandières et les
servantes.
Deux étaient présentes à Paris à la fin du XIIIème siècle.
Un règlement relatif à l’exercice du métier de sage-femme fut
imprimé ou réimprimé vers 1580.
Ce n’est qu’à partir du XVIIème siècle que les matronnes
devinrent professionnelles.
A l’époque
où les médecins n’étaient pas encore devenus les familiers de nos
ancêtres, ces femmes allaient de villages en villages afin de
dispenser leurs services. Il n’était
pas rare de voir les matronnes baptiser
à la maison les nouveaux nés, la mortalité enfantine étant très élevée.
Dans le registre de baptêmes de
Sévignac à la date du 8 septembre 1815, parmi les témoins de la
naissance de Marie-louise
Poirier du bourg, figure Jacquemine Bedel, sage-femme.
Jacquemine Bedel mourut le premier février 1822 à la Ville Maze âgée de 77
ans, mariée à Julien Delambily, elle était la fille de Georges Bedel
et Marie Béchard.
***
Présence à Pengly d’une maison dite La Chambre
« Laurent
Reu, âgé de 25 ans, fils de Jean et Magdelaine Urbin de Saint-Brandan,
décédé à Pengly, déclara vouloir aller à Rennes,
et mourut à Pengly, il fut inhumé le 20 février 1750 en
présence de Nicolas Guitton, Julien Bagay,
Julien Gauven et Jacques Bagay. »
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LE
BOCAGE
Paysage
agraire caractérisé par la présence de haies et d'enclos, où
l'habitat est dispersé.
Le bocage s'oppose ainsi à l'openfield, ou
paysage de champ ouvert. Il est fait d'un réseau de clôtures aux
mailles plus ou moins grandes et plus ou moins régulières. Ces clôtures
sont souvent formées d'une levée de terre surmontée d'une structure végétale
linéaire.
La topographie construite peut avoir des formes très différentes
: talus simple, double, bordé par un fossé, armé de pierres, etc. Les
éléments ligneux peuvent également prendre des formes diverses : haie
simple, double, taillée basse ou haute, tressée.
Le
bocage, telle est l’origine
de Pengly
Enfin,
la nature des arbres dominants varie suivant les milieux biogéographiques
: saules, frênes, ormes, chênes, charmes, châtaigniers, hêtres
constituent, suivant les régions, des éléments structurants des
bocages. Leurs morphologies sont éminemment variables suivant les
usages locaux : taillés en baliveau, en têtard, en émonde, etc.
Dans
certains bocages d'origine récente, dits de substitution, des essences
introduites, comme le pin maritime, l'épicéa de Sitka, le thuya, le
peuplier, forment le motif paysager majeur de cette trame végétale si
particulière. Le bocage est le paysage par excellence des régions
atlantiques de l'Europe.
En France, il est présent en Normandie, en
Bretagne, en Vendée, en Limousin, dans le sud du Berry, dans le
Bourbonnais. On le trouve aussi en Irlande et au pays de Galles.
Le
bocage joue un rôle écologique important de régulation hydrologique,
de protection des sols et de création de micro-climats abrités du vent
et du gel. La disparition des bocages, liée aux remembrements, a
provoqué dans maints endroits des crises écologiques, en raison de l'érosion
des sols et de la disparition des oiseaux insectivores. L'origine du
bocage reste l'objet de débats passionnés. Aux bocages organiques,
aux mailles fines et contournées, souvent d'origine très ancienne,
s'opposent des bocages mimétiques plus récents, à grandes mailles.
En
France, le bocage, né vraisemblablement vers le Xe siècle, a connu son
extension maximale vers 1850. Il a depuis régressé sous l'influence de
la mécanisation, de l'exode rural, qui conduit à la réunion des
propriétés agricoles, et plus généralement du développement économique.
Vue aérienne de Pengly
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[ Familles présentes à Pengly ] [ Faits-Divers à Sévignac ]
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