2011 - Périple en Centre-Bretagne
dimanche 3 juillet 2011, par
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Périple en Centre-Bretagne
Samedi 11 juin 2011, une quarantaine d’adhérents ont participé à la sortie annuelle du CG22.
Trois passionnés nous ont accompagnés au cours de cette journée.
En début de matinée, Jean Le Tallec un passionné de « vieilles pierres » nous a présenté une maison paysanne de son pays de Corlay.
Imposante demeure d’un paysan, vassal et sujet du seigneur de Corlay avec une façade possédant de belles ouvertures et une élégante tourelle.
A la Ferme Mohair de La Garenne Morvan, Anne-Marie Charles, une passionnée par son élevage,
nous a attendait à la chèvrerie. Imaginez les 26 petits chevreaux nés en mars, véritables petites peluches blanches et bouclées ! Leur toison de fibres longues et soyeuses : le mohair, sera tondue deux fois par an. Les mères sont rapidement sorties dans les pâtures sans se soucier de notre visite, mais le plus fier de tous, c’est « Popeye », 12 ans et demi, le plus vieux bouc angora de France. Il adore les visiteurs et ne se fait pas prier pour poser devant les photographes.
La matinée s’est terminée dans le magasin, où vestes, gants et écharpes sont bien tentants de douceur.
J’allais oublier de vous dire qu’Anne-Marie Charles fait elle aussi de la généalogie. En effet, chaque chèvre de son troupeau a son arbre. Une chèvre peut rapporter environ six ans et se retrouve avec ses fils, ses petits et arrière- petits-fils. A la maîtresse de maison de faire ses mariages !
A quelques kilomètres, au bord de l’étang, l’Auberge du Pélinec nous a servi un bon repas dans sa grande salle. Excellent menu, sans civet de chevreau, rassurez-vous !
Au-delà du lac de Guerlédan, un autre passionné nous attendait aux Forges des Salles : André Le Coroller.
Il nous a promenés dans ce village sidérurgique du XIXe siècle. Notre guide nous a conté la vie des charbonniers et des mineurs en forêt, le fonctionnement du Haut-Fourneau, la vie des forgerons dans la rangée de maisons, les dimanches à la chapelle, à la régie et à la cantine.
Au coeur du village, l’imposante demeure du maître des forges est l’actuel château de la famille De Pontavice. Une classe reconstituée nous rappelle l’école située jadis à 300 m, à l’écart des bruits et des fumées de l’usine.
Ce jour-là, le four à pain était allumé et nous avons pu acheter du pain traditionnel.
Au retour, nous avons fait une halte pour se rafraîchir à Quintin, face à l’étang.
Merci à ceux qui nous ont fait découvrir leur passion.
Marie-Claude Hamonet
Et pour finir, un reportage filmé et monté par Dominique LANGUILLAT, de Binic (n’oubliez pas de passer en mode ’Plein écran’) :