St André

                                                                                                                         

                                                                                                      


 

 

Selon la légende, le naufrage le long de la côte écossaise du bateau de Saint-Rule (St Regulus) au IV ème siècle, transportant les reliques  de St André, serait à l’origine de St Andrew en Ecosse. 

En fait, ces reliques furent probablement amenées en ce lieu vers le milieu du VIIIème siècle et le monastère primitif fut rapidement transformé en siège épiscopal. 

Est-ce l’un des disciples de ce monastère qui vint évangéliser le hameau qui nous intéresse, c’est possible.

Une autre légende, relatée par Florian Le Roy, donne St André présent dans le pays de Moncontour, avec deux de ses condisciples : St Maudez *** et St Fiacre.

***St-Maudez était un ermite irlandais qui vécu au VIème siècle.

A l’origine, la terre de Saint-André était possédée par la famille de la Motte. 

Cette Maison  ramage de La Motte Bron, descendait de Guillaume de la Motte marié en 1336 à Isabeau du Chastelier.

 En 1475, Jean de La Motte est cité comme seigneur de Saint-André,  un autre membre de cette famille : Guillaume avait possédé autrefois, la terre de la Ville-es-Blancs.

 

 

armes de la Motte

 

Familles présentes à Saint-André :

-Le Mintier  1460-XVIIIème s.

-De Caruel    1605-1650

-Dubreuil  1660-1680 (Sr de la Rue)

-Leffroy 1680-1690

-Moisan 1680-1820 (Métairie St-André)

-Camartin 1700-1720 (origine Gasconne)

-Réhel      1720-1790

-Poirier 1740-1750

-Reboux    1740-1770

-Adam       1750-1760

-Rouxel          1750-1780 (Métairie de St-André)

-Binard      1760-1790 (Métairie de St-André)

-Bréhinier 1760

-Berien      1770

-Labbé       1810-1850

-Racelin 1810-1820

-Davy         1840-1850

-Poirier       1830-XXème s.

-Macé         XXè & XXIème s.

-Leffondré XXème s.

 

Alain Moysan & Maurye Collas, métayers à St André à la fin du XVIIème siècle.

 

 

 

 

 

Les Le Mintier  de Saint-André :

 

Il semble que la terre de Saint-André soit passée des La Motte aux Le Mintier, par le mariage en 1460 de Pierre le Mintier avec Jeanne de La Motte. 

François Le Mintier, Sieur de La Fontaine Saint-père  est mentionné lors de la Réformation de 1513, il était marié à Jeanne Couespelle. La génération suivante, nous trouvons Renaud Le Mintier  époux de Catherine de Rosnard, puis Jean Le Mintier, uni à Joachinne Bardoul de Millia. 

Parmi leurs enfants citons Rolland également désigné Laurent, Sieur du Bois de la Touche (voir Bois de La Touche), Jean marié à Jeanne Aillery & Mathurin Sieur de Saint-André, marié à Catherine de  Hay Durand. 

De l’union de Mathurin et de Catherine de Hay Durand naquirent Mathurin, sieur de Saint-André, François, sieur du Chesnot, Laurent prêtre, Louis,  et  Marguerite (Delle) dame de l’Etang.

Ecuyer Mathurin Le Mintier, sieur de St André décéda le 29 décembre 1681, il fut inhumé dans la chapelle de Saint-André, il avait  épousé Renée de Quélen dont il eut quatre enfants.

Antoine      °1657

Louis          °1663 ép. Louise de Queslen –voir après

Marc          °1666 

Jacques      °1669 ép.Suzanne Durocher   -voir après

François     °1673 ép. 1° Marguerite Lescuyer ***

                            ép.2°  Françoise Levoyer – voir après

Laurent       ° ?      Ép. Gillette Guillemot 

Gilette         ° ?      Ép. Jean Lesfroy     -voir Bois de la Touche 

Ecuyer François Le Mintier, sieur du Chesnot & de Milia, décéda âgé de 80 ans le 18 novembre 1703, il avait épousé Catherine Bardoul   de Milia, qui lui donna huit enfants :

Laurence Delle  ° 1655 + 1711    ép.Claude Chevré Sr Touche

Jeanne          °1658      ép. Guillaume Rouaux Sr  Cartomoron

Françoise           °1661 

Renée                  °1664     ép. Jean Gillet Sieur du Gué

Mathurine          °1668 

René                    °1670 

Françoise            °1673 + 1686 

Joseph                 °1677 + 1677 

Ecuyer Laurent Le Mintier (Messire),  Sieur du Bois de la Touche, frère de Mathurin & François, rentra dans la prêtrise,  fut « ensépulturé » le 7 janvier 1691 en présence de ses frères Mathurin & François.

Louis Le Mintier, Sieur de Saint-André, et frère des précédents, s’éteignit le 26 mars 1706 et il fut enterré en la chapelle de Saint-André. Il avait épousé Laurence Le Mintier

Marguerite Le Mintier , Dame de L’Etang , sœur des précédents, mourut  5 mars 1685 âgée de 72 ans.

Louis Le Mintier et Louise de Quelen eurent  pour enfants :

Claude Elisabeth      °1692 + 1701

Jacques Marie          °1695  + 1724

Mathurin                   °1697  + 1703

Yvonne Jacquemine °1699 ép. Augustin Le Mintier ***

Marie Elisabeth         °1701

Françoise Renée        ° 1703  + 1704

Louis Claude              °1706

De l’union de Jacques Le Mintier et Suzanne Durocher naquit :

Jean                             °1691 

De l’union de  François, Le Mintier et  Françoise Marguerite Levoyer, naquirent :

Louis                            °1696

Jacquemine                 °1698  + 1707

Claude                          °1700  + 1700

Anne                             °1701  + 1701  

François                        °1701  + 1703

Jacques                         °1707

 

***Il s’agit des Le Mintier de La Motte Basse au Gouray.

***François Le Mintier et Marguerite Lescuyer eurent une fille : Céleste ° 1699

-De l’union de Yvonne Jacquemine & Augustin Le Mintier, naquit  à Heurteloup l’évêque Augustin Le Mintier (voir Heurtloup)

 

Le manoir de Saint-André

 

 

 

Une date sur le manoir de St André 1620

 

 

Armes Le Mintier :

« De gueules à la croix engeslée d’argent »

 

LA CHAPELLE DE SAINT-ANDRE

 

Quoi que convertie en cellier, la chapelle de Saint-André ne manquait pas d’intérêt à la fin des années 1950 lors de la visite que Mathurin Monnier y fit, il laissa cette description de l’endroit :

 « Bâtie sur un socle schisteux,  à l’ombre d’un if, en marge d’un chemin creux, elle porte la date de 1607 au dessus de sa porte latérale, et les armes des Le Mintier placées au-dessus de la corniche.

 On remarque aussi un œil de bœuf et la niche contenant la Sainte Vierge. Le toit a conservé ses vieilles ardoises épaisses, bel épis de faîtage représentant un christ en croix. 

L’autel de pierre, où s’alignent des futailles, conserve encore son tabernacle XVII ème à colonnettes, à petites coupoles cernées d’une balustrade. 

La porte nord montre une statuette mutilée, une deuxième statuette est placée dans le couronnement et appuyée sur l’autel, se tient la grande statue en bois de Saint-André dans la position de son supplice, l’ensemble a été barbouillé de lait de chaux. Un tirant peint traverse le petit bâtiment, la chapelle voit venir des pèlerins, ils prient pour obtenir la guérison de la coqueluche quand les enfants en sont atteints. 

Après s’être recueillis devant l’image du Saint dominant les tonneaux, ils vont puiser de l’eau à la fontaine sacrée dans le pré voisin.

 

 

La fontaine St André

L’intérieur de la chapelle St André

 

 

L’extérieur de la chapelle de Saint-André

 

 

 

Maître Jean Camartin :

 

Attaché à la juridiction de Saint-André, Jean Camartin d’origine Gasconne, fut semble t-il en poste d’abord à Eréac quand il épousa  ce 14 janvier 1710 Delle Louise Henriette Leffroy Delle des Aulnais.  De l’union de Maître Camartin et Delle Louise Henriette Leffroy naquirent trois enfants :

Thérèse Camartin, baptisée le 28 octobre 1710 en présence de Maître Nicolas Derouillac & Thérèse Rochard, ainsi que nous le verrons à l’article des Aulnais (voir astérisque) , Thérèse épousa Claude Chevré, Sieur de Badouard ; Jacquemine-Marie Camartin, fut baptisée le 24 janvier 1712, en présence de écuyer Jacques Le Mintier, sieur de Saint-André et Marie Lemazier, Jacquemine-Marie épousa François Cousté ; ils  résidaient au Bois de la Touche, et eurent six enfants ; Charles François Camartin, fut baptisé le 25 août 1713 en présence de François Charles Bodin, & Françoise Chevré, Delle des Champs Perrin. Charles trépassa à l’âge de 9 ans, et fut inhumé dans l’église le 10 juillet 1722 en présence de Jan Camartin son père, Jan Thébault & Louis Lemazier.

 

Un acte de mariage le 9.11.1711 entre François Sohier (27 ans) & Isabeau Coquio (22 ans) précise que ladite Coquio originaire de St-Glen était servante chez Me Camartin.

 

« le tiers de huit journaux, de terre dans le costé vers orient,  du Domaines des hyebles au tènement de Saint-André, cerné de chemin qui conduist de Saint-André au Chênevert, et à la marre Louasieux,  de la ditte Métairie du Chesne, les deux autres tiers de la ditte pièce, tenues de la seigneurie de Limouëlan…

(d’après un livre de comptes de 1756)