(en gallo Heurrequiou)

(L’endroit hébergea t-il un louvetier ?)

 

 

La terre de Heurteloup appartenait tout comme Saint-André à la famille Le Mintier, qui la conserva jusqu’au XXème siècle. 

 

Familles présentes à Heurteloup :

-Leffondré  1730-1750 (Heurtelou)

-Orieux   1750-1760

-Clément    1760-1765

-Gicquel      1780-1790

-Goupil  1780-1790

-Chereaux  1780-1790

-Gauven      1820-1830 (Heurt Loup)

-Réhel       1820-1830

-Legac        1820-1870

-Lecomte XXème s.

-Lécuyer   XX& XXI ème s

 

 

« Ecuyer Augustin André Le Mintier, âgé de 72 ans & 6 mois, Seigneur de St-André, André, La Perrière, et autres lieux, décédé à sa maison de Heurteloup a été inhumé le 2O avril 1773 en présence de Mr de Beauregard, Madame De Queslen, Messieurs Du Rocher-Parga, père et fils, le Sieur Couté de Mengatier, et autres gens de distinction. »

« Dame Yvonne-Jacquemine Le Mintier, âgée de Heurteloup, âgée de 87 ans, décédée à Heurteloup, fille de Ecuyer Louis et Dame Louise de Queslen, épouse de Augustin André Le Mintier, a été inhumée le 10 mars 1786, en présence de Marie Anne Glehello, Angélique de Queslen, Henriette de Trémaudan, Desnos, Harel, Prêtre, Henry, Prêtre de Sévignac (*), Perruchot, curé, Yves Moriou, Clerc tonsuré, François Huquet, Prêtre (*).

***Pierre Henry était natif de Quingueul (voir article de Quingueul)

***Le prêtre Huquet desservait la chapelle de Saint-André (voir article de la Brousseraye)

 

 

 

Heurteloup, manoir qui vit  naître Monseigneur Le Mintier

 

La famille Legac :

 

François Legac, fils de François et Marguerite Lucas naquit vers 1794. Marié en 1817 à Marie Réhel, il devint laboureur à St-André ; son fils Julien né en 1824  s’établit au Gaynid après son mariage avec Rosalie Guérin.

Elie fils des précédents était maçon, marié à Caroline Bignon, il laissa deux filles : Marie & Marguerite. A présent, cette famille est fondue dans les familles Grignon, Henry .

 

 

 

LE MANOIR DE HEURTELOUP

 

 

 

Monseigneur Le Mintier :

 

A l’article de St André, nous avons laissé Yvonne Jacquemine Le Mintier,  fille de Louis et Louise de Lesquen. C’est le 27 avril 1724, qu’elle épousa en la chapelle de St André : Augustin Le Mintier d’Hénansal,  écuyer, seigneur de Saint-André, La Perrière et autres lieux,  De leur union naquirent :

-Jeanne Charlotte Le Mintier,  mariée en 1763 à Yves Joseph Leforestier, sieur du Bois-Frouget.

-Yves François Le Mintier, décédé le 6 décembre 1777, il était  marié à Anne Scolatique de La Monneraye (dame), dont  Marie Antoinette ° 1774.

-Augustin René Louis Le Mintier, naquit à Heurteloup et fut baptisé le 28 décembre 1728. 

On le trouve en cinquième au collège de St Brieuc en 1740 puis six ans plus tard, il reçut la tonsure à Paris et obtint un bonnet de diacre en théologie. 

Fait diacre en 1751, il devint prêtre à  Saint-Malo, puis fut choisi en 1766 par l’évêque de Saint-Brieuc afin de le suivre à Rennes, faisant alors office de vicaire général.

 Sacré évêque de Tréguier en 1780, il promulgua l’enseignement du breton au catéchisme et ne tarda pas à dénoncer ces nouveautés  qui lui paraissaient dangereuses, faisant allusion au bouleversements pré-révolutionnaires et lorsque advint la Révolution,  il déclara que l’Eglise allait tomber dans l’avilissement et la servitude et que ses ministres allaient être réduits à  la condition de commis désappointés. 

Déchu de son siège épiscopal, il fut cité à comparaître devant l’Assemblée Nationale, mais n’y parut pas, ayant jugé préférable de s’exiler à Jersey dans un premier temps, puis pour des raisons de sécurité à Londres. 

Là bas, il aida les autres membres du clergé français expatriés comme lui ; c’est à Londres dans le quartier de Chelsea qu’il s’éteignit le 21 août 1801 chez madame de Catuélan  Le Merdy, des suites d’une crise de goutte. 

En 1868, sa sépulture fut relevée et ses restes rapporté à la cathédrale de Tréguier où il repose depuis.

 

Monseigneur Le Mintier

 

 

 

 

MARIE LEFORESTIER

Neveu de Monseigneur Le Minrier, Marie Leforestier fait l’objet d’une traque durant la révolution, car bien connu pour ses idées contre-révolutionnaires.

 Résidant souvent à Heurteloup durant cette période, le commissaire du Directoire dépêche au Département des Côtes du Nord des renseignements sur cet individu  qui possède « deux pistolets dans sa poche dont il n’a pas fait déclaration il a été même chef de canton des chouans »

 

LA CHOUANNERIE