la Ville Breton

                                                                                                                         

                                                                                                      


 

-latin : villa

(Domaine rural, celui des Bretons)

 

 

Familles présentes à la Ville Breton :

-Soquet 1680-1790

-Berhault 1690-1790

-Allot   1690-1700

-Briand   1690-1760 (Ville Berton)

-Laisne   1690-1700

-Guitton 1720-1740

-Félin 1730-1740

-Réhel  1740-1750

-Gallon 1740-1750

-Leclerc  1750-1760 

-Barbe     1750-1780

-Brieu       1750-1780

-Huquet 1750-1780

-Bourseul  1760-1790

-Péllan 1760-1770

-Langlois 1760-1780

-Cousté 1760-1780

-Saihier 1760-1770

-Berthelot 1770-1780

-Rouxel          1770-1790

-Letexier 1770-1780

-Gaultier 1770-1780

-Basset    1770-1780

-Rouille 1780-1790

 

Dans un mur à la Ville-Breton

 

Epis de faîtage à la Ville Breton

 

 

Document dans lequel apparaît la signature de Maître Guitton ainsi qu’une référence à la Ville Breton.

 « Maître Laurens Guitton, âgé de 80 ans, inhumé le 26 juin 1706 en présence de Marie, Thérèse,Guillaume, Jean, Jeanne et Simone ses enfants » . 

Maître Laurens Guitton était notaire à la seigneurie de Beaumanoir-Limoëlan, il tenait ses audiences à la Ville Breton.

 

Office de notaire sous l’Ancien Régime.

 
LES NOTAIRES DE CAMPAGNES SOUS L’ANCIEN REGIME
 
A  une époque où très peu de gens savaient lire et écrire, le notaire de campagne jouait sous l’Ancien Régime un rôle primordial. 

Première marche de l’ascension sociale d’un paysan aisé,  le notaire seigneurial était désigné par le seigneur ayant droit de justice. 

Ces notaires étaient près de  4.000  à la veille de la Révolution, leur surnombre fut  au demeurant à l’origine de plaintes dans certains cahiers de doléances.  

Placé dès l’âge de 10 ans chez un notaire, l’enfant débute en recopiant les actes et les documents juridiques, tandis que leurs aînés apprennent l’art de la calligraphie. 

 Selon Yvonne Henry auteur d’une remarquable étude parue dans le  bulletin généalogiques des Côtes d’Armor n°39 ; les postulants devaient d’abord exercer les fonctions de greffiers, et acquérir de solides bases de calcul.

 Après avoir passé cinq ans dans une étude, et obtenu un examen professionnel devant la Communauté des notaires,  l’aspirant devait  être âgé d’au moins 25 ans, et être de confession catholique, le prêtre délivrait l’attestation. 

 Après quoi, le jeune homme prêtait serment main levée devant le représentant  du Roi, de l’église  et de la profession « Promettre et jurer à Dieu d’en bien fidèlement servir à l’avenir. » 

Au cas où il n’appartenait pas lui-même à une famille de notaires, il devait débourser une somme d’argent importante afin d’obtenir une office, en revanche, s’il était fils ou neveu de notaire, cette office était gratuite.

 

 

 

 

LES PUITS

L'homme a creusé des puits très tôt, puisque l'on retrouve, sur l'Indus, les traces de puits d'alimentation en eau datant du VIe millénaire av. J.-C. généralement circulaire et muraillé, creusé dans la terre pour atteindre la nappe aquifère la plus proche de la surface (nappe libre ou nappe phréatique). 

C’est très probablement un sourcier  qui  décidait l’emplacement du puits dont la profondeur variait de 3 à 4 mètres et plus. Certains puits présentent divers types de margelles,  et comme ici à la Ville-Breton, ils peuvent être insérés dans un bâtiment. (voir aussi La Vieille-Porte et  Bourgueneuf)

 

« François Robert, âgé de 60 ans, décédé dans un puits à la Ville-Breton,  inhumé à Sévignac le 4 décembre 1712 en présence de Gilles Renouard, Guillaume Guitton, et Amaury Réhel ».

 

Vieux puits à la Ville-Breton

 

 

 

 

                                                 

 

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