En
1883, il fut procédé à l’ouverture du chemin de petite communication
n° 16 donnant accès à la carrière de Guitternel.
Nous
ne saurons jamais l’origine de ces sépultures mises à jour à
Guitternel et qu’une charge d’explosifs fit voler en éclats vers le début
des années mil neuf cent soixante dix.
« Une
femme de 18 ou 28 ans, morte au bas de la Lande de Guitternel, près du
Pont Rouxel. » a été inhumée le 22 décembre 1719
« Julien
Lefeuvre, âgé de 75 ans,
fils de Joseph & Jacquemine Biard, veuf de Jeanne Hamonic, trouvé
mort noyé, au -Bas de la lande de Guitternel- a été inhumé le 16
septembre 1789 en présence de Julien Lefeuvre son fils et de Jean
Lefeuvre
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Les
carrières de Guitternel voici cinquante ans |
LES
CARRIERES DE GUITTERNEL.
D’anciennes
carrières de schiste furent exploitées durant le XIXème siècle***. Les
extractions provoquèrent d’importants puits à ciel ouvert tel celui désigné
la colline aux Collin situé
à l’arrière de la grotte de Rochereuil et dont une partie a été
comblée. De ce filon de
schiste, en ressortaient d’épaisses
ardoises. En revanche,
c’est un certain Prodhomme qui fut le premier propriétaire connu du
site des carrières de Guitternel, actuellement aux mains de la famille
Léssart, laquelle famille l’a acquise d’ Yves Goacalou.
Ici
on extrait et on concasse le
granit, le schiste, et le quartzite servant essentiellement
à confectionner les routes.
**** de nombreux endroits révèlent des extractions
en divers lieux Coquité, Le
Chambret, les landes au dessus du Gué
de Rouillac…
Un certain nombre de ces endroits ont
servis de décharge.
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Les
carrières de Guitternel |

Géologie
des Côtes d’Armor |
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UNE
CARRIERE A CIEL OUVERT
Excavation
d'où on extrait les pierres utilisées dans le bâtiment, les travaux
publics et l'industrie chimique. On extrait la pierre, selon l'usage
projeté, sous forme de blocs ou de pierraille. Les blocs de pierre, comme
le marbre et l'ardoise, sont extraits dans des formes et des tailles différentes
selon la destination du produit. Le granite, le calcaire, le grès ou la
roche basaltique sont concassés pour être utilisés comme agrégats dans
le béton ou le revêtement des routes. Le calcaire est également exploité
pour la production de la chaux, et l'argile à porcelaine pour les
produits céramiques. L'extraction s'effectue selon différentes méthodes
et avec des équipements variés : outils manuels, explosifs, scies électriques,
en incisant des fentes et en utilisant des coins, selon l'emploi auquel la
pierre est destinée. L'argile à porcelaine est extraite à l'aide de
jets d'eau à haute pression. Les outils manuels suffisent pour extraire
une pierre qui se présente en lits facilement accessibles. Les principaux
outils manuels sont la pointe, la masse et le coin. À l'aide de la pointe
et de la masse, des trous disposés en ligne sont percés à quelques
centimètres de distance, perpendiculairement au plan de stratification de
la pierre et le long de la ligne de cassure projetée. Dans chaque trou,
on enfonce ensuite deux demi-coquilles coniques en acier entre lesquelles
on fait pénétrer une « aiguille », en s'aidant d'une masse. C'est le
principe de l'« éclateur à aiguille » où la poussée latérale amène
la rupture de la roche. Les explosifs sont très souvent utilisés pour détacher
de gros blocs de pierre, qui sont ensuite débités en moellons plus
petits à l'aide de coins, ou encore sont réduits en pierraille au moyen
d'un boulet en acier pesant plusieurs tonnes. Dans cette méthode
d'exploitation, ou par la méthode de l'éclateur à aiguille, on perce
les trous à la profondeur requise, et on les remplit en partie
d'explosif. L'amorçage et la déflagration sont obtenus par les procédés
habituels. Pour obtenir les concassés destinés à la préparation du béton,
on réduit la taille de la pierraille au moyen d'un concasseur primaire,
giratoire ou à mâchoires, puis d'un concasseur secondaire.
Le
rainurage consiste à découper de longues rainures étroites dans la
pierre pour débiter les bancs de grandes dimensions. Les rainureuses, qui
fonctionnaient autrefois à la vapeur, ont été remplacées aujourd'hui
par des moteurs à essence ou électriques. Elles sont auto-motrices et déplacent
un outil tranchant d'avant en arrière, à la surface du banc, le long du
plan de coupe envisagé. La rainure doit être assez profonde pour
permettre l'insertion des coins qui assureront l'éclatement de la roche,
la rainure guidant le plan de fracture. Cette combinaison des techniques
de rainurage et de débitage par coins est largement mise en œuvre dans
l'exploitation du marbre, du grès, du calcaire et autres roches plus
tendres, mais ne donne pas de résultat sur le granite et les autres
pierres dures. Une autre méthode de taille combine une scie électrique,
un abrasif et de l'eau comme lubrifiant, et un liquide de refroidissement.
On taille avec la scie une fente étroite, taille primaire ou initiale,
qui est élargie au coin ou à l'explosif. Cette méthode est utilisée
pour l'exploitation de l'ardoise, du granite et du calcaire. Un chalumeau
automatique a été récemment mis au point pour le débitage des blocs.
Ce chalumeau est maintenu à la verticale dans un cadre ; un moteur électrique
déplace lentement l'ensemble le long d'un rail. La découpe est très régulière,
ne nécessite pas la présence d'un opérateur et gaspille moins de matière
rocheuse. Le dispositif est contrôlé par ordinateur.
Directeurs
des carrières de Guitternel :
-Monsieur
Gueutier
-Monsieur
Octave Lagorce (jusqu’en 1960)
-Monsieur
Yves Goacolou (jusqu’en 1981)
-Monsieur
Bertrand Lessard
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