Saint Péver le 14 décembre 2012

mardi 18 décembre 2012, par François Rioual
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Remise des tables au Conseil Municipal de Saint-Péver

La réunion du Conseil Municipal de Saint-Péver du vendredi 14 décembre 2012 débutait par une présentation des travaux réalisés par les fourmis du Centre Généalogique des Côtes d’Armor, sur les archives de la commune de 1668 à 1908. La délégation était constituée de François Rioual, membre du Comité Directeur, René Le Guenniou, Jean Le Belleguic, Guy Nicolas, adhérents.

 

Les travaux de René Le Guenniou
Jean Jourden, maire a reçu les tables généalogiques des mains du principal artisan de ce travail de « fourmi » : René Le Guenniou qui a consacré plusieurs années au dépouillement des archives communales de Saint-Péver. Une partie de la saisie informatique avait aussi été réalisée par Armelle Thomas, Maryvonne Rosset, Philippe Chestier et Guy Mahé.
M. le Maire a chaleureusement remercié les bénévoles du Centre Généalogique des Côtes d’Armor et exprimé sa reconnaissance pour cet apport inattendu à la préservation et à la communication du patrimoine archivistique de la commune.

 

Un Cédérom pour visiter les archives de Saint-Péver
François Rioual, a expliqué le mode de consultation du CD-ROM, sur l’exemple de quelques familles des personnes présentes dans l’assistance. Sont apparus des exemples concrets d’événements familiaux locaux, dans la mouvance d’un territoire qui a été lié à celui de Saint-Fiacre jusqu’à la Révolution Française, époque où Saint-Péver fut érigée en commune.

 

Révolution : un premier fait de divorce à Saint-Péver
L’année 1795, à Saint-Péver avait été marquée par 4 mariages, et, fait rarissime pour l’époque : un divorce consigné le 18 juillet 1795 dans les registres de la commune.
La Révolution Française l’avait institué en date du 9/9/1792. Pour aboutir, la procédure devait passer par 2 tentatives de conciliation et respecter le délai de 2 années de vie commune. Le mariage datait du 15/9/1793. A ce terme de 2 ans, nous étions en 1795, ce qui nous permet de penser qu’il s’agissait là de l’un des premiers cas de divorce prononcés sur le département. Une plainte en justice avait été initialement déposée en justice par une jeune femme, Anne Quérou, à l’encontre de son époux, Toussaint Chatton. Les tentatives de conciliation n’ayant pas abouti, une dernière confrontation amiable devait se dérouler, à la Mairie du lieu de résidence de l’époux, et conduire à une décision d’arbitrage d’un « Conseil de famille », ici « nommé d’office » . Celui-ci prit acte de l’impossibilité d’un accord entre les époux, et en remettait les conclusions à Pierre Le Goff, Maire de Saint-Péver. (L’officier Public en titre Yves Marie Chatton, s’étant retiré du débat, en raison de ses liens familiaux avec l’une des parties). En présence de son Conseil municipal, Pierre Le Goff prenait alors acte de l’arbitrage, et, tirait les conséquences des précédentes décisions de justice, « lequel a prononcé aux termes de la Constitution que ce mariage est dissoluble par le divorce » . Le divorce prononcé fut alors consigné dans les registres de l’Etat Civil. (source : archives en ligne des Archives Départementales).

 

La lecture de cet acte permet pour l’exemple de se rendre compte de l’immensité du travail réalisé par les fourmis du CG22 pour décrypter les actes, et constituer les bases de données « Corail_Net » ou « Généarmor » , « Censonet », « Granite_Net » , qui aujourd’hui, grâce aux bénévoles, sont devenues les incontournables moyens de recherche sur l’histoire des familles dans le département des Côtes d’Armor.

 

L’itinéraire d’une famille de Saint Péver de 1700 à 2012
Jean Le Belleguic, a ensuite présenté l’itinéraire d’une famille de Saint-Péver de 1707 à nos jours : la descendance du couple Pierre Penglau et Anne Phelippe , mariés en 1707 . Ce travail de recherche par Marie Boucher, trésorière au bureau de l’Association, sur la base « Granite_Net » du Centre Généalogique des côtes d’Armor, a permis de détecter 15 personnes et donc 15 familles d’aujourd’hui qui descendent directement de ce couple, parmi les seuls adhérents.

 

102 adhérents ont des ancêtres à Saint Péver
Le Centre Généalogique s’est aussi fait l’ambassadeur de 102 membres de l’association.. qui se sont découverts un ou plusieurs liens d’origine avec la commune de Saint-Péver. Aujourd’hui dispersées sur plusieurs régions et pays , ces personnes ont partagé leurs informations au sein de l’application « Granite_Net » . Dix d’entre elles ont même plus de 8 liens d’ascendance directe avec la seule commune de Saint-Péver. Parmi eux : René Le Guenniou , Daniel Le Pollotec, Yvon Mordelet, Mélinda Le Corre, Mireille Rousseau, Laurence Naiglin , Jeannine Théron , Félix Galiana , Michel Jeudy, Stéphanie Toinen.
Voilà pour M. le Maire et son conseil matière à réflexion , pour garder ou renouer le lien avec tous ces enfants du pays, et leur donner une raison de se faire les ambassadeurs naturels de leur commune d’origine.

 

Saint-Péver en 1906
Le voyage dans le temps a rapidement conduit au XXème siècle , dans les travaux de recensement de 1906, le dépouillement et saisie ont été réalisés par Jean Le Belleguic. Ces travaux, traités et mis en ligne par les informaticiens du CG22 sont accessibles à tous sur internet : http://www.genealogie22.com/ Un document de synthèse réalisé par François Rioual a également été remis à M. le Maire, ainsi qu’une liste alphabétique de la population de Saint-Péver en 1906.

 

Saluer la mémoire des soldats et de leurs familles
Le Centre Généalogique se prépare aussi à saluer la mémoire des soldats de la première guerre mondiale, et bientôt les Archives Départementales mettront en ligne les « Registres matricules ». En attendant, une équipe, sur le département 22, dont Guy Mahé pour les deux cantons, effectue le relevé des Livres d’Or. D’autres initiatives fleurissent en ce sens. Jean Le Belleguic a déjà de longue date engagé un travail de recherche sur les Morts pour la France sur les communes du secteur. Grâce à la collaboration de la mairie de Saint Péver, il vient de conclure un travail sur la commune, présenté ce jour. Après Lanrodec, Saint Jean Kerdaniel et Bringolo, la présentation de Saint-Péver est donc désormais accessible sur le Net.

 

Cadastre : Relier l’histoire des hommes et de leurs territoires
Les travaux se poursuivent au Centre Généalogique, et notamment sur les documents cadastraux de la période Napoléonienne. Les deux cantons de Châtelaudren et Plouagat ont été choisis et confiés à une équipe de 7 fourmis bénévoles. Après 18 mois de travaux, la saisie est terminée et les traitements sont en cours. Les premiers résultats seront officiellement remis aux Maires des 15 communes concernées ou leurs représentants, à l’occasion de la journée de rencontres généalogiques du 17 Mars à Plélo. Saint Péver répondra « présent » à cette invitation.

 

A l’issue des échanges qui ont suivi, M. Jourden, Maire, entouré de son Conseil a conclu en se félicitant de toutes ces collaborations dynamiques et fructueuses, entre la mairie , les Archives Départementales, les bénévoles, et le Centre Généalogique des Côtes d’Armor qui a coordonné tous ces travaux. Ils contribuent très concrètement aujourd’hui , à la préservation et la communication du patrimoine écrit des communes en général, et dont est bénéficiaire aujourd’hui la commune de Saint-Péver.

 

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Documents remis [1] :

 

Actes	Périodes	Données
Naissances	1668-1908	7 989 actes
Mariages	1668-1908	1 984 actes
Décès	1668-1908	6 460 actes

Les 10 patronymes les plus répandus, par ordre décroissant :
LUCAS, LE PAGE, MAHE, LE BECHEC, LE COCQUEN, PHILIPPE, THORAVAL, LE ROY, LE BARS, HELARY.

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Localisation

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A cette occasion, Marie Boucher a réalisé le tableau de cousinage des descendants du couple Pierre Le Penglau et Anne Philippe

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François Rioual :

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Voir en ligne : Office du tourisme