Trévérée

                                                                                                                         

                                                                                                      


 

 

-breton : tre

(Hameau)

 

 

LE TREV

Issu du terme  brittonique treb  qui se maintient sous la forme de trev au Cornwall et tref au Pays de Galles,  ce mot désignait un village, voir un simple lieu-dit entouré de son terroir agricole. 

Ce type   d’établissement humain fut abandonné au profit  des Ker aux environs du Xème siècle.

Les plus importants devinrent vers les XIIème &  XIIIème siècles des paroisses à leur tour, c’est ainsi que Trémeur se détacha de la paroisse primitive de Sévignac, alors que le hameau qui nous intéresse n’évolua pas.

 Le breton moderne "treo" désigne une subdivision de la commune. Les "treo" sont souvent dénommées d'après une chapelle se trouvant sur leur territoire. 

Pour beaucoup de gens, il y a une "treo" par chapelle. 

Mais, en fait, certaines "treo" portent des noms de villages, d'autres ne possèdent pas de chapelles. Enfin, il y a toujours une "treo ar vorc'h", "treo" du bourg. 

En français, le mot "treo" est traduit" par trêve, ou parfois "quartier". Lorsque la trêve possède une chapelle, le pardon de cette chapelle est considéré comme une fête de toute la trêve ; parfois on sonne aussi le glas à la chapelle pour les décès survenus dans la trêve. 

Mais la principale fonction de la trêve est, comme en Galles, de servir de cadre aux quêtes ecclésiastiques ou autres. Enfin, si la trêve bretonne n'a pas, comme il arrive en Galles de fonction agricole précise, elle constitue néanmoins une sorte d'unité rurale. 

Tel cultivateur, par exemple, sera fier de posséder la meilleure ferme de sa trêve. Il nous parait certain, d'après la comparaison avec les faits gallois, que la trêve bretonne, au sens du breton moderne "treo" remonte aux origines mêmes de la Bretagne. 

Les territoires que les anciens cartulaires désignent par "treb" ou "tribus", semblent bien être les ancêtres directs de nos "treo" actuelles.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cheminée à Trévérée

 

Les chapelains officiant pour le compte des seigneurs du Plessix-Gautron étaient rémunérés sur les revenus tirés de la terre de la Métairie de « Trévéray » située au trait de Rouillac, et dont la fondation  remontait à monsieur d’Espinay.  Cette métairie fut achetée le 26 octobre 1794  pour la somme de 4.650 livres par Jacques Lerin de la Fosselière à Sévignac.

 

Familles présentes à Trévérée :

-Bougault 1720-1740

-Guérin 1730-1770 (Métairie de Trévérée)

-Guitton 1730-1740(Métairie noble  de Trévéréz)

-Desbois 1740-1760  (Métairie de Trévérée)

-Deréac 1760-1780 (Métairie de Trévérée)

-Gauvain  1770-1790 (Tréverez)

 

Chêne séculaire à Trévérée

Aveu de 1758

« Julienne Lescouët veuve Jean Letexier, tient une quantité en pièce appellée le Fresche, contenant dix huit cordes, joignant d’orient et midy à terre de de la ditte Lescouët, tenüe d’autre seigneurie, et d’occident en même de Jacques Desbois et femme.. et du nord au courtil de la métairie de Trévériée…»                                                

 

 

                                                 

 

 

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