|
|
|

|
|
-latin :
termen
(Elévation)
Village
accroché à flan de coteau, le Tertre est orienté
plein sud, il fait face au bourg de Rouillac dont le clocher domine
le bourg.
|
|
|
visite des cousamis
au Tertre |
Familles
présentes au Tertre :
-Bertheu
1540-1790
-Lescouët 1550-1710
-Billard
1680-1730
-Guilloys 1720-1780
-Macé 1720-1790
-Morin
1720-1730
-Lerin
1730-1780
-Guillemot
1730-1790
-Lejart
1730-1750
-Huquet
1740-1750
-Berhault
1740-1790
-Menguy
1740-1790
-Trillard
1750-1760
-Cohuet
1760-1780
-Riot
1760-1790
-Ogier 1760-1770
-Aubin
1770-1780
-Régnault
/Renault 1770-1790 (la Vallée du Tertre)
-Coueslan 1780-1790
-Chevalier 1780-1790
|
|

Accroché à flan de coteau le village du Tertre

« Normand
Lescouët, villaige des Tertres… aveu de Jeanne Radier, veuve de
Bertrand Lescouët pour maison sytuée au dit villaige des Tertres
joignant à terre de Yvon Lescouët. »
Aveu
du 20 juillet 1554. |
|
|
|
La
famille Bertheu :
François
Bertheu époux de Perrine Lescouët et père de Jacques vivait dans le
premier quart du XVIIème siècle. Leur fils Jacques né en 1627 épousa
Gilette Cocault et de cette union naquit un fils prénommé Pierre, marié
à Plénée avec Olive Brousté . Guillaume Bertheu, fils des précédents
vit le jour le 6 avril 1701, il épousa Marie Macé le 2 février 1731 et
eut pour fils Jacques marié à Jeanne Hamonic.
Cette
famille qui vivait au Tertre est l’ancêtre des Bertheu de Rouillac
d’Eréac & de Sévignac.
|
|
La croix du Tertre
Au
carrefour d’anciens chemins, très fréquentés à l’époque médiévale,
se dresse une croix de cette époque,
comportant un soubassement carré à trois degrés, monolithe à
bras très courts, niche, tête sculptée au centre.


|

Le
Tertre, d’après une vue aérienne, au fond, en blanc, les carrières de
Guitternel
|
|
|

Rouillac
se trouvait sur le tracé du Tro-Breiz
LE
TRO BREIZ
C’est
au XII ème siècle que le
pèlerinage du Tro Breiz vit le jour afin de rendre hommage et dévotion
aux septs saints fondateurs des évêchés de Bretagne. St Sansom de Dol ,
St-Malo, St-Brieuc, St-Tugdual de Tréguier, St Pol de Léon, St-Patern de
Vannes et St Corentin de Quimper. Un périple de 620 kilomètres, balisé
de multiples calvaires, chapelles et fontaines, aux sources vives d'une
Bretagne qui se laisse peu à peu découvrir, au rythme lent des pas sur
la route.

|
|
|
|
|
Au
village du Tertre, le sieur Renault découvrit en 1876 dans un de ses
champs, trente neuf pièces d’or : des Agnelets d’or de Philippe
V Le Long, et Philippe VI de Valois ; des florins d’or, royaux
d’or de Jean ll le Bon, et des francs d’or à pieds et à cheval.
Ce
trésor dû être enfouit de 1364 à 1380 par un contemporain de Du
Guesclin, sans doute lors de la Guerre de Succession de Bretagne.
En
janvier 1877, le sieur Devrand du même village découvrit dans un de ses
champs au Tertre 39 pièces d’or, savoir : six moutons de
Jean II le Bon, sept francs à cheval du même ; vingt quatre
francs à pieds, et un franc à cheval de Charles V avec
la légende K.R.O.LV
***
Présence au village du Tertre d’une maison dite La Fosse
 
Franc
à cheval
(vers 1365) tel celui découvert
du Tertre
|
|
|
|
LA
GUERRE DE SUCCESSION DE BRETAGNE
A
l’article du Tertre, il a été mention de la guerre de Succession de
Bretagne, durant laquelle les trésors monétaires auraient été cachés,
voici un résumé de cette guerre civile : conflit qui a opposé,
de 1341 à 1365, les prétendants Jeanne de Penthièvre et Jean de
Montfort pour la succession du duché de Bretagne.
Peu
avant sa mort (1341), le duc Jean III de Bretagne, dit Jean le Bon, désigne
comme héritière sa nièce Jeanne de Penthièvre, mariée à Charles de
Blois, connu également sous le nom de Charles de Chaumont. Au nom de sa
femme, ce dernier fait reconnaître ses droits sur le duché par le roi de
France Philippe VI de Valois. Mais Jean de Montfort, second fils d’Arthur
II et frère consanguin de Jean III, revendique la Bretagne en
s’appuyant notamment sur la loi salique, excluant les femmes des
successions.
Bénéficiant
de soutiens locaux, Jean s’empare presque aussitôt de la plus grande
part de la Bretagne, avant d’être déchu de ses titres par le roi de
France. Il subit une lourde défaite contre les troupes royales à Nantes
avant d’être emprisonné au Louvre en 1343. Son évasion, en 1345,
relance la querelle de succession. Pour échapper au roi de France, il
cherche refuge auprès du roi d’Angleterre, Édouard III, auquel il prête
allégeance pour lui-même et pour le duché. L’intervention anglaise
dans le conflit se concrétise presque aussitôt, lors du siège d’Hennebont,
au cours duquel Jean de Montfort trouve la mort. Sa femme, Jeanne de
Montfort, et son fils, également prénommé Jean, reprennent le
combat.
Épisode
exemplaire de la poursuite du conflit, le célèbre combat des Trente
(1351) voit s’affronter en combat singulier trente chevaliers de chacun
des camps en présence. Les hommes se battent pendant toute une journée,
à l’issue de laquelle les chevaliers français sont vainqueurs après
avoir tué le chef anglais et huit de ses compagnons.
La
guerre ne s’interrompt cependant qu’en 1365, après la bataille d’Auray
(29 septembre 1364) : bien que secondé par Du Guesclin, Charles de Blois
est écrasé par les armées anglaises de Chandos et trouve la mort au
cours du combat. Cerné de toutes parts, Du Guesclin lui-même est
contraint de se rendre et ses armes sont rompues.
L’année
suivante, Jeanne de Penthièvre, abandonnée par le roi de France, conclut
le traité de Guérande (12 avril 1365) par lequel elle renonce à la
couronne ducale de Bretagne au profit de Jean de Montfort, qui devient duc
sous le nom de Jean IV de Bretagne.

Charles de Blois |

|
|
Jean de Montfort et Jeanne de Flandres |
|
|
|
|
LE
PONT ROUXEL
Un
acte daté du premier novembre
1508 évoque le droit de communée que détenait Jannyns Lescouët
« es
landez vulgamment appellées
les landez du Pont Rouxel…Un autre acte daté du 23 juillet 1623 évoque :« …Les
clos Desboubz, contenantes ensemble trante vergées de terre, joignantes,
d’aultre part aux chemin (à) aller du Pont-Rouxel à la
Mare de la Croue***z, et le derrière des dépportz des dictes messons,
comprins les arbres y plantés, d’une part aux chemins voissinal du dict
village (des Tertres). Et sont aussy comprins ausdicts troys pièzes cy
dessur les jardrin(s) à chanvre et à pot… »

Le Pont Rouxel
***
Un acte daté de 1527 mentionne « des
communs vullegallement appelez
les Communs des Landes de Malabry, joignant au Pont-Rouxel et au Pont
de la Hervaye, et d’une aultre part au chemin (à) allez des
Crouez de la Coupée au moullin de Quytorne (Guitternel ?
|
|
L’ETANG NEUF
Sur
le plan cadastral réalisé
en 1830, figure à proximité des
landes du Tertre l’Etang
Neuf. En aucun cas, il ne peut être
confondu avec l’étang de Rochereuil situé quand à lui plus au
nord. Il subsiste au demeurant près du Pont Rouxel une digue seul vestige
de cette pièce d’eau aujourd’hui disparue

|
|
|
|
|
|
|
|