La Ville au Bourg

                                                                                                                         

                                                                                                      


 

-latin : villa (Domaine rural, celui du bourg)

« Amaury Cocault & Amaury Cocault son père à la Ville au Bourg. » Aveu du 3 août 1623.

 

A l’entrée du hameau,  proche de l’intersection de la route conduisant à Plénée, on voyait, voici près de cinquante ans, une mare dite la mare Garel.

 

« Françoise Felin, âgée d’environ 102  ans, décédée à la Ville au Bourg, a été enterrée à la chapelle de Rouillac, le 14 décembre 1699 en présence de Marguerite Félin sa fille, Gilles Renouard, Perrine Letexier, & Magdeleine Legac. »

 

La Ville-au-Bourg

 

Familles présentes à la Ville au Bourg :

-Lejart    1670-1790 (métairie de la Villeaubourg)

-Cocault  1690-1710

-Mascé 1690-1780

-Guérin 1690-1790

-Berhault  1720-1790

-Renouard 1720-1780

-Régnault/Renault  1720-1730

-Hamonic  1730-1780

-Réty 1730-1740 (métairie de la Villeauboug)

-Goureden  1740-1780

-Lescouët     1740-1760

-Lerin 1740-1750

-Préauchat 1740-1770

-Santier 1750-1760

-Duchêne    1750-1760

-Langnet 1760-1780

-Bougault  1760-1790

-Lejeune 1770-1790

-Bertheu    1780-1790

 

 

L’ALLEE COUVERTE DE LA VILLE AU BOURG  

 

Témoignage des premières traces de civilisation à Rouillac, l’allée couverte mise à jour à la fin du XIXème siècle et détruite après fouille en 1897 :

Voici le résumé des fouilles qui y furent pratiquées :

 « Appuyée par l’extrémité nord au talus d’un chemin creux qui borde le champs où se dresse le monument, il s’avance sur une longueur de 13 mètres, normalement à ce talus, dans les terres labourables.

 L’entrée de l’allée est dirigée un peu à droite du clocher de Rouillac, en est distante de 300 mètres environ.

 Les 3 piliers extrêmes du Nord, un transversal et deux latéraux, formant le fond de la chambre, n’ont plus leur table de recouvrement, elle a été chavirée dans l’Ouest et on la voit fichée en terre, elle est d’une longueur de 2, 40 mètres. La seconde table mesure 2, 50 mètres X 2, 40 mètres et 1, 40 mètre d’épaisseur.

 La troisième table épaisse de 0, 80 mètre, est la seule qui soit en place. Au fond, entre les piliers 1 & 1’, la largeur est de 1, 43 mètre ; entre les piliers 2 & 2’, la largeur est de 1, 20 mètre seulement.

 

Allée couverte à la Ville au Bourg

 

Le mobilier funéraire :

a)       une grosse hache en diorite massive presque conique.

b)        un poignard en silex jaune brun

g)         une molette en granit

h)         une moitié intérieure d’une hache en diorite

m)        une hache en diorite

n)         une hache en dia base

o)          une hache en dia base

p)          une hache en diorite

s)        une molette en granit

 

 

Poignard en silex & pointe de flèche du dolmen de Rouillac

 

 

Molettes en granit

 

 

 

LE NÉOLITHIQUE

C'est le naturaliste et homme politique britannique sir John Lubbock qui, en 1865, propose les termes paléolithique (du grec palaios, « vieux », et lithos, « pierre ») et néolithique (de neo, « nouveau ») pour désigner respectivement l'âge de la pierre taillée et l'âge de la pierre polie. On utilise également les termes « âge de la pierre ancienne » et « âge de la pierre nouvelle ». 

Le polissage marque une rupture technologique fondamentale entre les deux périodes. En rendant les tranchants plus efficaces et plus résistants, le polissage des outils en pierre a permis de généraliser les défrichages (coupe du bois et extraction des racines) et de favoriser l’émergence de l’agriculture. Par l’essor démographique qui en est résulté, le néolithique a été à l’origine des grandes migrations. Le néolithique a toujours été associé aux origines de l'agriculture, à la sédentarisation des peuples sur les terres cultivées, et à l'utilisation de la poterie (voir céramique) et des outils de pierre polie. Ce terme reste utilisé pour tout l'Ancien Monde, avec des dates qui varient entre 8000 av. J.-C. au Proche-Orient et 2000 av. J.-C., date à laquelle a été adoptée la technologie du cuivre ou du bronze dans le nord de l'Europe.

 Il en est de même pour l’Afrique où la céramique a fait son apparition à la même époque, et d’une manière autonome, dans le massif de l’Aïr (Sahara), mais a perduré longtemps sur le continent parallèlement à la métallurgie du fer. 

La culture des céréales et l'élevage de bovins, d’ovins, de caprins et de porcins, issus d’un long processus de sélection et de domestication, ont permis un fort accroissement de la population et ont imposé la sédentarisation. 

Le néolithique voit ainsi l'émergence des premiers villages, aux maisons construites avec les matériaux locaux : briques de terre séchée au Proche-Orient (Çatal Höyük, en Turquie), pierre brute (Fontbouise, dans le Gard) et rondins de bois isolés avec de la terre dans le centre et l'ouest de l'Europe, par exemple. 

À Jéricho, le néolithique précéramique coïncide avec la construction de gigantesques enceintes de pierre. Un des villages néolithiques les plus représentatifs est celui de Skara Brae (de 2400 à 1800 av. J.-C. environ), dans les îles Orcades, dont les maisons, et même les meubles (lits, armoires et commodes), sont construits en plaques de pierre. 

Un important déboisement a été entrepris à la même époque, comme en témoignent les nombreuses maisons en bois, de plus d'une dizaine de mètres de long, construites en Europe avec de longs troncs d’arbres. On a découvert dans l'un de ces sites, à Kückhoven dans le nord-ouest de l'Allemagne, le plus ancien puits du monde, antérieur à 5000 av. J.-C., consolidé avec de grandes plaques de bois. 

Le néolithique voit également l'apparition de passerelles en rondins permettant de circuler au-dessus des marécages comme en Angleterre, et de villages aux maisons construites avec des pieux de bois plantés en terre sur les rives des lacs alpins, comme à Charavines, dans l’Isère (voir Palafitte). 

En un sens, la poterie est à l’origine de la cuisine. La poterie néolithique était souvent richement décorée de motifs incrustés avant cuisson au moyen de divers objets (épis de céréales, tige végétale), pour permettre une meilleure préhension. Les autres objets en terre cuite (figurines votives, jouets) étaient souvent peints avec des ocres de différents tons. 

La très grande variété des formes et des décors, ainsi que la qualité et la provenance des argiles utilisées, permettent de déterminer des faciès culturels dont la datation est ensuite effectuée par thermoluminescence. Les monuments mégalithiques (du grec, signifiant « grande pierre ») font également leur apparition au néolithique et se développent jusqu’à l’âge du bronze. 

Ceux d'Europe de l'Ouest sont les plus connus, avec les immenses cercles de pierres de Grande-Bretagne (Stonehenge et Avebury) ; les menhirs ou pierres levées, souvent isolés mais présents par milliers sur le site de Carnac en Bretagne ; les « statues-menhirs » anthropomorphes et les immenses tombes mégalithiques disséminées de la Scandinavie au Portugal. La plupart de ces tombes, comme celles de New Grange et Knowth en Irlande, ou Gavr'inis en Bretagne, sont abondamment décorées de motifs incrustés dans la pierre : spirales, diamants et même des haches. Certaines sépultures en Espagne et au Portugal étaient peintes à l'intérieur. 

L'astronomie a joué un rôle important dans la conception et l'orientation de certains de ces monuments ; Stonehenge par exemple, est aligné dans l'axe du Soleil en été. Si les mégalithes de certains monuments européens présentent des proportions gigantesques, un des ensembles les plus spectaculaires de cette culture mégalithique se trouve sur l'île de Pâques, où une civilisation de type néolithique a édifié, entre 500 av. J.-C. et environ 1600, des centaines de plates-formes imposantes, les ahu. 

Ces dernières sont composées d'énormes blocs de pierre, sur lesquelles sont érigées d'imposantes statues de pierre, ou moai. Tout d’abord sculptées dans le tuf volcanique au moyen de marteaux de basalte, ces statues ont été vraisemblablement transportées sur des rondins de bois, sur des kilomètres, jusqu'aux plates-formes. 

Le travail nécessaire à la réalisation de ce gigantesque ensemble mégalithique témoigne de l'ingéniosité et des remarquables capacités de ce peuple disposant pour toute technologie de simples outils de pierre et de matériaux organiques.

 Les exploitations minières apparaissent également au néolithique. 

L'obsidienne (verre volcanique), très employée au mésolithique, provenait des îles de la Méditerranée et faisait l’objet d’un commerce étendu. Il en est de même du poisson et des coquillages, commercialisés séchés ou fumés, comme en témoignent les très nombreux amas coquilliers

 

 

LES ALLEES COUVERTES

Les mégalithes d'Europe occidentale ont été construits entre 4500 et 1800 av. J.-C., au cours de la période néolithique et pendant une partie de l'âge du bronze. 

Les îles Britanniques, l'ouest et le centre-ouest de la France, la Belgique, le nord de l'Allemagne, la Scandinavie, l'Espagne, le Portugal, les îles méditerranéennes (Baléares, Malte), l'Afrique du Nord, le Proche-Orient, la Crimée, le Caucase, les hauts plateaux iraniens, le plateau du Dekkan, la Birmanie, le Japon et les îles du Pacifique Sud, en particulier l'île de Pâques, ainsi que l’Afrique subsaharienne, comptent parmi les régions les plus riches en mégalithes.  

Il existe trois types de sépultures mégalithiques : les dolmens simples, les dolmens à couloir, et les allées couvertes qui sont des chambres rectangulaires allongées constituant, en fait, une suite de dolmens placés les uns contre les autres.

 

Les restes de l’allée couverte

 

 

Maison presbytérale à la Ville-au-Bourg

 

 

D(OM) M  (AVRY) :COQVAV (calice)  LT 1604

DOM MAURY COQUAULT  1604

 

Dom Amaury Cocault était prêtre de Sévignac, 

il est cité dans un acte de 1605

 

 

 

La Ville au bourg, d’après une vue aérienne  

                                                 

 

 

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