I
Viens, ma Douce, écouter
La chanson printanière
Que la nature entière
Recommence à
chanter
Les
tristes vents marins qui l’hiver t’épouvantent
Vois,
ne sont déjà plus que de doux aquilons …
Toutes les brises
chantent (bis )
Dans le creux des
Vallons !
II
Viens, ma Douce, écouter
La romance joyeuse
Qu’une voix
cajoleuse
Vient encor nous
chanter :
Vers
les ruisseaux jaseurs qui dans l’herbe serpentent
Les
iris renaissants déjà se sont penchés …
Toutes les sources
chantent ( bis )
Dans le creux des
Rochers !
III
Viens, ma Douce, écouter
Les romances champêtres
Que les plus petits
êtres
Vont encor nous
chanter :
Des
grands bois reverdis où les sèves fermentent
S’élèvent
des adieux aux mauvais jours finis …
Tous les oiselets
chantent ( bis )
Dans le creux de
leurs Nids !
IV
Viens, ma Douce, écouter
La chanson
langoureuse
Que la glèbe
amoureuse
Veut encor nous
chanter :
L’alouette
déjà que les nuages tentent
Monte
vers le Soleil se griser de rayons …
Et tous les grillons
chantent ( bis )
Dans le creux des
Sillons !
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