Par JF DURAND (Juin2001).
Je me suis posé la
même question sur ces toponymes français en Basse-Bretagne :
ça doit être la faute à ces
snobinards de nobles qui se sont mis au français beaucoup plus tôt.
Soit ils ont nommé ces lieux
directement en français, soit ils ont francisé des toponymes bretons
déjà existants, du genre Kernevez > Villeneuve... juste pour faire
bien sur leur carte de visite ou dans leur pedigree.
Par
Yves MERIADEC (Juin2001).
Vous abordez un sujet
un peu polémique, mais passionnant. Car ces "renommages"
francophones on duré, et peut-être, durent encore.
Il y a Haute et Basse Bretagne.
La limite entre les deux a toujours
bougé, et il y avait de nombreuses enclaves.
La cartographie culturelle (et donc
linguistique) ne correspond jamais exactement aux cartes
"politiques":
les évêchés, et maintenant les
départements.
La toponymie suit l'un ou l'autre.
Lorsque, comme dans le cas que vous
citez, la signification n'est pas changée, ça n'est donc pas encore
trop grave.
Mais malheureusement la francisation est
souvent phonétique, sans s'occuper du sens des mots.
(J'ai à l'esprit quelques cas ou il est
évident que les auteurs avait une volonté de dérision.)
Une erreur fréquente : Ar Lan Vras
signifie mot à mot La Grande Terre.
C'est le nom donné par les îliens au
continent.
Donc les points d'abordages des îliens
sur le continent portent souvent ce nom, ainsi que, bien sur, les
propriétés religieuses ("Lan") de grandes tailles.
Beaucoup sont devenus de "Grandes
Landes". Même si l'origine du mot est la même, ça n'a pas du
tout le même sens.
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